Bien, maintenant passons à cette dernière année à Pouldard, on nous prédit des morts... Un prochain article !!!
jeudi 26 juillet 2007
Harry Potter et l'ordre du Phoenix
Bien, maintenant passons à cette dernière année à Pouldard, on nous prédit des morts... Un prochain article !!!
mercredi 25 juillet 2007
Ouest
XIXe siècle dans l’Ouest, pays reculé, terre de marécages où brume et humidité troublent les esprits autant qu’elles étouffent les secrets. Le baron de L’Aubépine fait la révolution dans son salon, à coup de lettres au grand Hugo, à l’idole exilée. Il court la dentelle le long des corridors quand Lambert, son garde-chasse, court le gibier dans ses bois. Un chien parmi les chiens celui-là, soucieux de sa famille. Un homme simple qui s’efforce de ne pas penser, de fermer les yeux sur les excentricités de son maître. L’affrontement de ces hommes que tout oppose, c’est la folie contre le bon sens, la passion contre la raison, qui se terminera en carnage...
François Vallejo touche avec une acuité déconcertante à la complexité des caractères, à la duplicité des âmes. Il y a l’histoire, bien sûr, sombre et retorse, il y a l’écriture, surtout, d’abord déconcertante puis envoûtante, vivante, angoissante. Véritable montée en puissance tragique, chaque nouveau chapitre est l’occasion de s’enfoncer un peu plus dans les bois denses, dans l’atmosphère moite de l’Ouest. La tension devient presque insupportable, suffocante à mesure que le rythme s’emballe. Le verbe est incisif, les phrases courtes. Le souffle se coupe, l’angoisse atteint des sommets. Et pourtant, impossible de s’interrompre, il faut savoir, percer les mystères, comprendre les drames qui se déroulent à l’abri des murs du château ou sous le couvert des arbres. Chapeau monsieur Vallejo.
Porporino (ou les mystères de Naples)
Ne cherchez pas Porporino dans les annales des castrats de l'opéra napolitain de la fin du 18ème siecle. C'est le narrateur inventé de cette autobiographie imaginaire, qui en dit long sur les fastes de Naples au temps de sa splendeur. On y croisait alors le jeune Mozart, ou le vieux Casanova...
Au fil de ce roman cultivé, audacieux (et, il faut le dire, parfois un peu long...), Dominique Fernadez fait danser une époque, tout en livrant une profonde méditation sur la liberté d'un être "prodigieusement enrichi d'avoir échappé à l'obligation d'être un homme !".
Un beau roman, à lire sans scrupules parfois en diagonale...
mercredi 18 juillet 2007
Humeurs médicales
L'auteur dissipe de sa plume agile et souvent polémique l'angoisse du patient dans l'antichambre du cabinet et critique avec véhémence l'emballement de la « machine » médicale.
Sa lucidité et son expérience nous aident à décoder les nombreuses pressions exercées sur le système socio-sanitaire. Cet essai littéraire dévoile, pas à pas, une véritable anthropologie de la maladie et du soin. "
C'est un livre facile à lire, entre deux occupations ou d'une traite.