
Bien, maintenant passons à cette dernière année à Pouldard, on nous prédit des morts... Un prochain article !!!
François Vallejo touche avec une acuité déconcertante à la complexité des caractères, à la duplicité des âmes. Il y a l’histoire, bien sûr, sombre et retorse, il y a l’écriture, surtout, d’abord déconcertante puis envoûtante, vivante, angoissante. Véritable montée en puissance tragique, chaque nouveau chapitre est l’occasion de s’enfoncer un peu plus dans les bois denses, dans l’atmosphère moite de l’Ouest. La tension devient presque insupportable, suffocante à mesure que le rythme s’emballe. Le verbe est incisif, les phrases courtes. Le souffle se coupe, l’angoisse atteint des sommets. Et pourtant, impossible de s’interrompre, il faut savoir, percer les mystères, comprendre les drames qui se déroulent à l’abri des murs du château ou sous le couvert des arbres. Chapeau monsieur Vallejo.