dimanche 30 septembre 2007

99 F

Samedi Lucille m'appelle pour me dire qu'elle est toute seule et cherche de la compagnie pour aller voir 99F le soir même. On va voir la bande annonce sur allociné, ça a l'air rigolo... Ok, on se retrouve donc pour la dernière séance samedi soir.
La salle est pleine, pourtant c'est un film qui a trouvé peu de publicitaire pour le vendre...
Octave, Jean Dujardin (avec OSS 117, c'est la deuxième fois que je trouve cet acteur très bien alors que vraiment au départ je le trouvais déplorable), est rédacteur publicitaire dans la plus grosse agence de pub mondiale. Il est couvert d'argent, de filles, de cocaïne... Le monde dans lequel il vit est un monde à la fois de course, de stress et d'efficacité, puisqu'il est chargé d'écouler des stock des produits des plus grandes entreprises du monde. Pour autant il vit dans un délire permanent (aidé par la cocaïne of course) qui lui permet de tout prendre... la tête dans les nuages, à tous les sens du terme (même celui du vide...).
C'est un film à la fois hilarant et désespérant. A la fois ultra réaliste et complètement dégenté. On y retrouve un portrait assez noir du monde publicitaire et de la vision des consommateurs que nous sommes. Une ambiance assez bizarre... Pourtant on a tous trouvé le film vraiment bien. Très bien filmé, très bien interprété, avec des petites subtilités géniales... A voir donc, si vous en avez l'occasion.

mercredi 26 septembre 2007

Meet the Robinson

Un petit film bien sympa que nous avons regardé en allant à Bordeaux.
Lewis, jeune orphelin et petit génie des inventions électroniques ne rêve que d'une chose, avoir une vraie famille. Il désespère se faire adopter un jour et décide d'inventer une machine qui lui permettrait de se souvenir du visage de sa mère avant qu'elle ne l'abandonne, afin de pouvoir la retrouver.
Le concours auquel il va participer pour présenter sa machine infernale va changer sa vie ...
A voir, très rigolo.

vendredi 21 septembre 2007

Projet de la matère, Odile DUBOC

ça y est, nous débutons la saison des spectacles à la maison des arts et de la culture.
Hier soir, le thème était à la danse. Deux spectacles coup sur coup, le premier assez court, le deuxième plus conséquent. Le premier m'a fortement déçue.. en fait, je n'ai rien compris; intitulée "5 easy pieces", des danseurs tout à fait communs se succédaient sur une scène sans réaliser quoi que ce soit de beau ou de surprenant, bref, gros bof... je n'ai pas compris, ce qui n'est pas grave quand je trouve le spectacle beau, mais ça n'était pas le cas.

Le second en revanche avait de quoi surprendre. Une ambiance paisible et apaisante sur un plateau déguisé en sorte de plage. Des coussins d'air énormes (on est partant pour en avoir des tout pareils dans le salon !!) sur lesquels se jettent les danseurs pour prendre de drôles de positions (genre y mettre la tête, ou les bras, que donc on ne voit plus). On entend des bruits d'eau, de vent, de sable qui glisse... et des sons parfois inidentifiables. Les danseurs (et cette fois ci ils sont impressionnants !!) sont initialement dans des poses incroyables, à la verticales ou les pieds en l'air, bougeant si peu qu'on les aurait jurés inhumains. Et puis petit à petit ils se glissent, se faufilent sur la scène, se roulent comme des galets ou des grain de sables emportés par le vent. Leurs gestes sont lents et c'est assez impressionnant de les voir se contorsionner ainsi.
Bon, lent est tout de même le maître mot de ce spectacle. On est ressortis contents, mais ... c'était un peu "mou" (bien que très tonique...).

mercredi 19 septembre 2007

Loin d'elle

Alors que nous sommes en pleine "semaine Alzheimer", et que j'assiste à des multiples réunions sur le sujet, je me rappelle que j'ai cet article en attente...d'un film vu début juin si je me rappelle bien.
L'histoire, c'est celle de Fiona et Grant, mariés depuis 45 ans. Fiona a des pertes de mémoire de plus en plus fréquentes. Apprenant qu'elle souffre de la maladie d'Alzheimer, elle décide de se faire admettre en maison spécialisée.
Rien que dans le synopsis de ce film est décrite la principale différence de réaction des gens face à cette maladie entre la France et le Canada. En France, il est exceptionnel qu'un internement se fasse sous la demande du patient... Dans la majorité des cas, c'est la famille qui, lorsqu'elle n'arrive plus à gérer le patient demande à ce que celui ci soit interné...
Le reste du film est assez touchant, mais finalement assez "exceptionnel". On ne peut tirer de cette histoire aucune conclusion générale sur l'évolution d'une telle maladie, le film devient une simple fiction, agréable et émouvante.

dimanche 16 septembre 2007

La fille coupée en deux

Hier soir alors que je devais aller à Choisy pour changer de place la voiture de papa (oui, c'est pas clair, mais bon il y a des choses comme ça hein, bon, bref), du coup hier soir on s'est retrouvé obligés d'aller passer une partie de la soirée à Choisy. Alors comme je sais qu'à Choisy le ciné, c'est pas cher, on en a profité pour regarder ce qui passait.
L'un des films qui me tentait, le dernier Chabrol, hop, on y va.
Bon. Dernièrement je crois que le septième art me déçois un peu... Une histoire certes chouette, qui aurait pû être très bien, parce que en plus le casting est sympa avec que des acteurs que j'apprécie, mais franchement... bof. C'est pas toujours bien filmé (des fois on se retrouve téléporté en plein milieu d'un même appel téléphonique d'un endroit à un autre...) et certains acteurs jouent comme des manches à balais. Dommage, vraiment dommage...

vendredi 14 septembre 2007

Sicko

Hier soir, alors que Seb avait une "soirée boulot", je me suis décidée à aller au ciné toute seule. Plusieurs films à l'affiche en ce moment me tentent, je me suis finalement décidée pour celui ci.
Bon, je ne sais pas si j'ai appris grand chose... J'ai en tout cas encore une fois redécouvert à quel point les américains sont stupides et égoïstes.
Il manque quelques éléments tout de même pour rendre ce film un peu plus réaliste. Le spectateur n'a aucune idée du prix des cotisations à la sécurité sociale ni aux Etats Unis ni dans aucun des autres pays cités. C'est donc difficile de comparer... en France les cotisations sécurité sociales sont chères, et en plus nous avons presque tous des mutuelles qui nous coûtent aussi très cher. Combien payent les américains par mois ? Par an ?
En France, il est clairement dit que TOUS les soins sont gratuits. Ok, mais tous les mois je paye une mutuelle, et quand j'achète des lunettes il m'en reste une part à charge. Je ne m'endète pas pour me soigner comme les américains, c'est vrai, et je trouve d'ailleurs normal de participer un peu à ma santé, mais il est faux de dire que tout est gratuit.
Il n'en reste pas moins que le comportement '"normal" des américains serait bien souvent considéré en France comme "non assistance à personne en danger" (ne pas prendre en urgence quelqu'un sous prétexte que son assurance maladie ne couvre pas les soins sur CET hôpital, et l'envoyer à l'autre bout de la ville pour qu'il meure en route... par exemple).
Bon, je reste sur ma faim, j'aurais aimé un film plus "documentaire" et moins dichotomiste (tout noir aux US, tout blanc et parfait en franc et en angleterre...). Interessant quand même...

lundi 10 septembre 2007

La tour sombre T2 : les trois cartes

A peine le premier tome fini, je me lance dans le second (dur dur les vacance en trecking quand même !!). Roland a fini par rattraper l'homme en noir qui lui avait tiré plusieurs cartes lui indiquant son destin, ou plutôt son "ka". L'oracle lui avait donné un nombre clé, le trois.
Le début du tome est violent, on ne sait pas comment le pistolero a atterri sur cette dangereuse plage mais il débute son aventure sur les chapeaux de roues, en se faisant attaquer par de monstrueux homards. Puis il part à la poursuite des "trois portes", correspondant aux trois cartes que l'homme en noir avait tirées pour lui. Ce tome apporte à Roland des compagnons avec qui il continue sa quête de la tour sombre.
L'histoire est toujours entraînante, on ne comprend encore pas tout, mais ça se construit petit à petit. On comprend qu'il y a des mondes parallèles en tout cas, où qui se chevauchent dans le temps sans qu'on ne sache trop comment.
Ce tome se lit plus rapidement que le premier finalement... et nous plonge bien dans le monde et le contexte de cette quête.

La tour sombre T1 : Le pistolero

Durant ces quinze jours de vacances, je me suis lancée dans la grande série de "La tour sombre", de Stephen King. C'est les premiers bouquins de cet auteur que je lis... Delphine nous a prété toute la série, alors durant nos après midi glandouile au camps je m'y suis mise.
Ce premier tome est assez bizarre. Il est facile à lire, bien qu'on ne comprenne rien à rien. Il y a ce gars, le "pistolero", qui poursuit une autre homme en noir. On ne sais pas pourquoi, ni d'où ils sortent l'un et l'autre, ni dans quel monde ils vivent ; parce que ça ressemble à notre monde à nous mais pas tout à fait, ils ont l'air d'avoir des pouvoirs magiques. Toujours est-il qu'on le suit, dans tout le bouquin, sans savoir pourquoi. Il semble être le héros mais on ne sait absolument rien de lui.
Finalement je me demande presque après coup comment l'auteur réussi à nous faire tenir tout le long du livre... mais finalement j'étais bien dedans. Et puis la suite est longue...