vendredi 19 décembre 2008

La porte des enfers (Laurent Gaudé)

:) :(
"Au lendemain d'une fusillade à Naples, Matteo voit s'effondrer toute raison d'être.
Son petit garçon est mort. Sa femme, Giuliana, disparaît. Lui-même s'enfonce dans la solitude et, nuit après nuit, à bord de son taxi vide, parcourt sans raison les rues de la ville. Mais, un soir, il laisse monter en voiture une cliente étrange qui, pour paiement de sa course, lui offre à boire dans un minuscule café. Matteo y fera la connaissance du patron, Garibaldo, de l'impénitent curé don Mazerotti, et surtout du professeur Provolone, personnage haut en couleur, aussi érudit que sulfureux, qui tient d'étranges discours sur la réalité des Enfers.
Et qui prétend qu'on peut y descendre. Ceux qui meurent emmènent dans l'Au-Delà un peu de notre vie, et nous désespérons de la recouvrer, tant pour eux-mêmes que pour apaiser notre douleur. C'est dans la conscience de tous les deuils - les siens, les nôtres - que Laurent Gaudé oppose à la mort un des mythes les plus forts de l'histoire de l'humanité."

Moi qui suis une fan de Laurent Gaudé...Le style est bien là, mais l'histoire ne tient pas debout... Du coup, peut être parce que j'attendais un roman vraisemblable, j'ai été assez déçue. A peine une touche d'espoir et de positivité sur la dernière phrase dans un roman sombre et noir... Déception, donc.

lundi 15 décembre 2008

Burn after Reading


Le dernier film des frères Cohen, vu à Annecy samedi soir.
Bof bof bof...
Un film avec quelques bons moments, mais quand même un peu... pathétique. Des personnages tous aussi stupides les uns que les autres à leur manière, tous aussi malheureux et mal dans leur peau (là encore de différente manière, certes), qui à partir de rien arrivent à se mettre dans des situations complètement abracadabrantes et fort peu vraisemblables. Enfin bon, certains passages sont drôles, mais globalement on été assez déçus.

"Osborne Cox, analyste à la CIA, est convoqué à une réunion ultrasecrète au quartier général de l'Agence à Arlington, en Virginie. Malheureusement pour lui, il découvre rapidement l'objectif de cette réunion : il est renvoyé. Cox ne prend pas très bien la nouvelle. Il rentre chez lui à Georgetown pour écrire ses mémoires et noyer ses ennuis dans l'alcool - pas nécessairement dans cet ordre. Sa femme, Katie, est consternée, mais pas vraiment surprise. Elle a une liaison avec Harry Pfarrer, un marshal fédéral marié pour qui elle décide alors de quitter Cox.
Quelque part dans une banlieue de Washington, à des années-lumière de là, Linda Litzke, employée au club de remise en forme Hardbodies Fitness, a du mal à se concentrer sur son travail. La seule chose qui l'intéresse, c'est l'opération de chirurgie esthétique d'ampleur qu'elle désire subir. Elle compte sur son collègue, Chad Feldheimer, pour faire son boulot à sa place. Linda est à peine consciente que le directeur de la salle de sport, Ted Treffon, est fou d'elle, même si elle rencontre d'autres hommes via Internet.
Lorsqu'un CD contenant des informations destinées au livre de Cox tombe accidentellement entre les mains de Linda et Chad, tous deux décident de tirer parti de cette aubaine. Alors que Ted se fait du souci, persuadé que "rien de bon ne sortira de tout ça", les événements se précipitent et échappent bientôt à tout contrôle, occasionnant une série de rencontres aussi dangereuses qu'hilarantes..."

Mes amis, Mes amours (Marc Lévy)

"Quand deux pères trentenaires réinventent la vie en s'installant sous un même toit, ils s'imposent deux règles impossibles : pas de baby-sitter et aucune présence féminine dans la maison. Dans le "village français", au coeur de Londres, une histoire d'amitié, des histoires d'amour, les destins croisés des personnages d'une comédie drôle et tendre. "

J'avais emprunté les deux pavés de cet auteur du même coup à la bibliothèque (en même temps que 6 autres bouquins, j'ai de quoi tenir jusqu'au début du mois de janvier à mon retour de congé du CMPP !!!), du coup voilà. De celui là est sorti un film il me semble d'après l'histoire, mais je ne l'avais pas vu...
Un moment simple, pas trop de remue méninges, pas de prise de tête, un peu plom plom quand même... ça va une fois de temps en temps mais là deux coup sur coup je ne sais pas trop si c'était une bonne idée.


lundi 8 décembre 2008

Stella

Il ne passait plus dans beaucoup de salle, ce film que j'avais envie de voir depuis 15jours. Nous avons donc été découvrir le MK2 quaie de Loire, dimanche, après une jolie balade dans le 10eme arrondissement.
Une histoire touchante, des acteurs justes, mais un film un peu mou tout de même... Beaucoup de choses attendues finalement, dont on se doute dès les premiers instants. Et puis un état d'esprit des années 70 qui, à mon avis, ne fait echo que dans la tête de personnes de cette génération.... Par exemple, quels jeunes aujourd'hui, scolarisés en 6eme, pensent encore que le collège est une CHANCE pour eux ??? Moi qui en cottoie beaucoup, vraiment, je peux sans hésiter affirmer que très très peu de pré-ado ont ce genre de pensées...
Mais à part ça un bon moment malgré tout, dans un cinéma très chouette.

samedi 6 décembre 2008

Toutes ces choses qu'on ne s'est pas dites (Marc Lévy)

Décidément quand j'emprunte des livres à la bibliothèque je lis deux fois plus. c'est pas mal en même temps...
Donc le dernier (enfin, il est sorti au mois de mai quand même) de Marc Lévy; Je suis rentrée dedans un peu à reculons, parce que Marc Lévy je le confond toujours avec Guillaume Musso, et le dernier livre de ce genre je ne l'avais pas du tout, mais pas du tout aimé. Mais en fait et bien là, ça a coulé tout seul... Certes il y a plein de clichés, mais aussi beaucoup de trouvailles et une histoire finalement assez touchante...

Mot de l'éditeur

"Quelques jours avant son mariage, Julia reçoit un coup de fil du secrétaire particulier de son père.
Comme elle l’avait pressenti, Anthony Walsh – homme d’affaires brillant, mais père distant – ne pourra pas assister à la cérémonie.

Pour une fois, Julia reconnaît qu’il a une excuse irréprochable. Il est mort.

Julia ne peut s’empêcher de voir là un dernier clin d’œil de son père, qui a toujours eu un don très particulier pour disparaître soudainement et faire basculer le cours de sa vie.

Le lendemain de l’enterrement, Julia découvre que son père lui réserve une autre surprise. Sans doute le voyage le plus extraordinaire de sa vie… et peut-être pour eux l’occasion de se dire, enfin, toutes les choses qu’ils ne se sont pas dites.

Marc Levy renoue ici avec l’univers romantique et fantastique qui l’a fait connaître.
Dans cette aventure pleine de suspense, de tendresse et d’humour, l’auteur nous entraîne au cœur de la relation entre un père et sa fille et nous raconte l’histoire d’un premier amour – celui qui ne meurt jamais."

The sound of Silence (Alvis Hermanis)

En 2006 nous avions vu la première pièce de cete troupe, "Long life, pièce sans parole qui nous montrait pendant 2h la vie de retraités dans un appartement collectif en Estonie. C'était extra.
Jeudi soir, nous avons vu le flash back, 40 ans avant, dans le même appartement communautaire, avec les même personnages mais adul-escents, toujours sans aucune parole mais rythmé des chansons de l'album éponyme de Simon et Garfunkel. Les chansons (toujours aussi superbes) surgissent à n'importe quel moment, à l'ouverture d'un livre, dans le goulot d'un bocal, dans la coulée d'eau imaginaire de la douche, à travers la radio, dans les tuyaux des canalisations, dans les mouvements des uns et des autres...
"dans ce petit zoo domestique chacun va bientôt perdre son innocence, les illusions d'un bonheur collectif possible rejoignant ainsi les soubresauts de la civilisation occidentale de la fin des années 62 et le désaveu de l'une de ses dernières utopies. "
Un moment excellent, des instants biens trouvés, des acteurs géniaux, bref, un petit moment de bonheur.

mercredi 3 décembre 2008

Un lieu incertain (Fred Vargas)


:) :) :) :)
J'aime toujours autant les Fred Vargas...

Présentation de l'éditeur
" - Bien, dit Clyde-Fox en se rechaussant. Sale histoire. Faites votre job, Radstock, allez voir ça. C'est un tas de vieilles chaussures posées sur le trottoir. Préparez votre âme. Il y en a une vingtaine peut-être, vous ne pouvez pas les manquer.
- Ce n'est pas mon job, Clyde-Fox.
Bien sûr que si. Elles sont alignées avec soin, les pointes dirigées vers le cimetière. Je vous parle évidemment de la vieille grille principale.
- Le vieux cimetière est surveillé la nuit. Fermé pour les hommes et pour les chaussures des hommes.
- Eh bien elles veulent entrer tout de même, et toute leur attitude est très déplaisante. Allez les regarder, faites votre job.
- Clyde-Fox, je me fous que vos vieilles chaussures veuillent entrer là-dedans.
- Vous avez tort, Radstock. Parce qu'il y a les pieds dedans.
Il y eut un silence, une onde de choc désagréable. Une petite plainte sortit de la gorge d'Estalère, Danglard serra les bras. Adamsberg arrêta sa marche et leva la tête. "

Bill T Jones "Chapel/chapter"

Sur scène des danseurs en orange sur un échiquier, ramenés sans cesse vers l'intérieur du jeux par des personnes en marron. On s'intalle dans la salle alors que les danseurs sont déjà là.
Une première histoire, une confession, un aveu d'un crime familial mimé et dansé, sur fond de musique superbe (une guitare extra...). Trois fois redite, l'histoire est chantée, sous forme d'un interrogatoire par l'interrogateur (?), par l'interrogé puis en accéléré. Chaque fois dansé, mêmes pas mais plus ou moins rapides et plus ou moins accentués sur certains passages.
Une autre confession, celle d'un père qui a maltraité puis fini par tuer sa fille. Dansé encore une fois, trois fois de suite également, différemment à chaque fois.
On réalise alors que les coupables sont en orange et les morts en marron. Certains sont neutres on suppose qu'ils sont en bleu, mais ce n'est pas systématique.
Autre histoire, toujours sous forme de confession/interrogatoire, deux amis sur le bord d'une falaise, l'un se retourne et son ami est tombé en bas et flotte dans le torrent du dessous. L'ami qui raconte a un Tshirt orange et un pantalon marron... Mi coupable ?
Une autre histoire encore, je ne sais plus exactement, encore un crime. Sur fond de chant également, et de musique agréable.
Les coupables se rassemblent petit à petit vers le centre, la musqiue se fait plus dense, on retrouve progressivement l'échiquier du départ qui prend un nouveau sens, une prison ? que je n'avais pas vue initialement.

C'est ver sla fin qu'on réalise qu'il n'y avait que deux musiciens, un violoniste et un guitariste, que le saxo qu'on entendait depuis le début ainsi que la batterie sont des jeux de levres et de cordes des deux musiciens.
Un spectacle excellent, un moment magique, vraiment.

Le garçon dans la lune (Kate O Riordan - Joelle Losfeld)

:) :) :)

Résumé : Mariés depuis dix ans, Julia et Brian traversent une crise conjugale en demi-teinte. Julia s’interroge avec causticité sur la personnalité de l’homme qu’elle a épousé. Pourquoi lui semble-t-il si souvent impassible devant certains événements de la vie quotidienne ? Leur fils Sam, sept ans, est un enfant sensible et enclin à la rêverie qui voit dans la lune un petit garçon qui pleure. Lors d’un week-end, ils quittent Londres pour rendre visite au père de Brian en Irlande. Un drame affreux survient, qui se soldera par l’échec de leur union. Julia pourtant décide d’aller vivre chez son beau-père, un homme tyrannique. En lisant des carnets dérobés, rédigés par la mère de Brian depuis décédée, elle ressuscite le secret qui étouffe les membres de la famille.

dimanche 30 novembre 2008

l'enfant bleu, Henry Bauchau

:)

Présentation de l'éditeur :

A Paris, dans un hôpital de jour, Véronique, psychanalyste, prend en charge Orion, un jeune adolescent gravement perturbé. Malgré ses difficultés, elle discerne qu'il est doué d'une imagination puissante et entreprend de l'orienter vers le dessin et la sculpture. Les chemins de la création et ceux de la vie quotidienne sont semés d'incertitudes et d'échecs, mais dans ses "dictées d'angoisse", Orion parvient à s'ouvrir à la parole et à mettre en mots ce qui le hante. Au fil des années et suivant des voies inusitées, l'œuvre - l'œuvre intérieure et l'œuvre artistique - apparaît et s'affirme. Le délire, la confusion, les surprenants effets de l'art en actes, la patience des déliants qui partagent les efforts du "peuple du désastre" (les handicapés), le mystère indicible de la souffrance que combat l'opiniâtre espérance, tels sont les thèmes de ce livre où Henry Bauchau a versé beaucoup de son expérience de la psychose et de l'analyse pour atteindre, au-delà du vécu, à la vie du roman. Sous le signe de l'espoir, la présence fugitive de "l'enfant bleu" éclaire Orion et Véronique sur un chemin de compassion

lundi 24 novembre 2008

Blood diamond

Oui bon, en même temps il a plu tout le week end donc on a bien eu le temps de regarder des films.
Donc Blood diamond, un LONG film (presque 2h30...), mais bien. Bon quelques personnages sont un peu stéréotypés je trouve, genre Salomon qui est à la fois le grand nounours super pacifiste qui devient l'homme bestial quand on touche à son fils, qui est à la fois naïf et bon, le vilain méchant qui finit par devenir gentil, la jolie-gentille femme qui tombe amoureuse du vilain méchant et qui finit par le rendre gentil, les gros vilains méchants qui meurent à la fin... Non je ne raconte pas l'histoire et laisse du suspens quand même... Le film est assez chouette dans l'ensemble.

Charlie Barlett

:) :) :) :) :)
Un film drôle, des acteurs sympa, une histoire bien reflechie... ça m'a fait pensé à Juno, pas du tout le même genre d'histoire hein, mais l'histoire d'un ado finalement assez bien dans ses baskets qui assume ce qu'il fait et reflechit "sainement", comme on aimerait tous arriver à le faire.
J'ai bien aimé.

samedi 22 novembre 2008

l'échange


Aucun film ne nous tentait trop ce soir. Je voulais voir "les bureaux de Dieu" qui ne passait que dans le MK2 Beaubourg, ou "Stella", uniquement dans le MK2 Hautefeuille, mais ni l'un ni l'autre dans les deux cinés où on aime bien aller. Et puis Seb n'était pas emballé ni par l'un ni part l'autre... Donc envie d'aller au ciné, des places à utiliser, quoi aller voir...
finalement dans le programme du ciné à coté de chez nous, il y avait ce film dont le synospis ne m'avait pas trop attiré, mais j'ai vu qu'il était de Clint Eastwood et du coup ben j'ai eu envie d'aller voir.
Un bon moment dans l'ensemble. Des instants forts, une histoire bien menée. Les lèvres d'Angélina Jolie sont vraiment énormes quand même (elle se les est faite refaire ???), et puis l'ensemble et un peu mou... Mais j'ai quand même bien aimé.

Thomas Dutronc

Mardi soir.
Malade depuis dimanche (retour de vacances évidemment...), nez qui coule et tête comme une enclume, crevée après une dure journée de boulot (ma collègue de l'HAD est en congé donc je dois voir tous les patients, mais seule sur mon mi temps), donc chouette on va au concert.
Même genre de voix que son papa, mais en plus doux peut être (moins grinçant), bref des tonalités maternelles également... Mais des chansons un peu nunulles il faut le dire, et puis sans charme particuliers, gros bof quoi.
Bon sur les deux heures de spectacle il n'a pas chanté plus de 5 chansons alors en même temps... Par contre lui et son groupe ont pas mal joué de musique (guitares/violon), et là c'était assez chouette.
Sauf vers la fin de la demi heure de rappel le violonniste s'est mis dans un trip de je ne sais quoi et a commencé à jouer sans plus s'arréter, je n'ai plus du tout apprécié quoi que ce soit. Entre la tête qui est déjà bien lourde, les yeux qui ne demandent qu'à se fermer (en concert c'est un comble mais si si ça peut arriver, il suffit d'être bien malade...), le cerveau qui dit je veux dormir, la chaleur de la salle et la musique entétante de ce violonniste fou, je n'en pouvais plus.
Bref, un moment que je n'ai surement pas su apprécier à sa juste valeur, dommage, et dont je ne garde donc pas un souvenir transcendant (malade ou médiocre, va savoir...)

lundi 17 novembre 2008

La très très grande entreprise

:]
Moment agréable mais pas non plus fabuleux. On y est plus allé pour voir les gens qui y allaient aussi et dîner après au "Passage" (en face du Cezanne, à aix), "petit" restau que nous ne connaissions pas.

dimanche 19 octobre 2008

Je reviens te chercher, Guillaume Musso

:(
Ils se ressemblent un peu tous quand même, les livres de cet auteur... J'avais lu "et après...", lu également "Sauve-moi", mais n'étais pas rentrée dans "Seras tu là?" que j'avais trouvé exaspérant au possible. Pour le coup je suis rentrée dans celui là, tourné un peu différemment mais toujours aussi... quel adjectif trouver... fleur bleue ? Je ne sais pas quel mot trouver. Bref, j'ai en ce moment une avidité de lecture que je comble parfois même avec des livres un peu simples, mais pas prise de tête. C'est celui là. Mais bon, quand même, c'est trop pas moi, trop plat, bof bof.

T.R.A.S.H.

Vendredi soir, drôle de spectacle de danse...

mercredi 15 octobre 2008

Ibrahim Maalouf

Soirée Jazz hier soir en sa compagnie... Spectacle excellent, envoutant. Sensation que cette musique coule de source, est évidente, naturelle, enfin, je ne sais pas comment dire... Un moment harmonieux et vraiment agréable.
En vidéo pour les curieux, j'ai trouvé ça

lundi 13 octobre 2008

La belle Personne

ça, c'est LA déception du weekend.
J'avais adoré le dernier film de Christophe Honoré ("les chansons d'amour"), j'étais tombée amoureuse de Louis Garrell cet acteur plein de charme, j'avais aimé leurs voix, l'histoire, leurs chants à tous dans ce superbe film... j'en pleurais encore une heure après être sortie du cinéma et j'ai acheté la BO du film (que j'écoute encore avec émotion...) .Aussi c'est sans hésiter que j'ai eu envie d'aller voir celui là, et que j'ai motivé Seb, Ludo et Alice pour suivre mon choix....
On a commencé par faillir louper le début (pas UNE place dans les 6 sations vélib alentours, on a tourné 30min pour que se libèrent une puis deux places à des stations opposées, c'est pratique Vélib mais pas dimanche après midi...) et enfait... on aurait du tout louper.
On s'est ennuyé tout du long, la seule chanson tombait comme un cheveux dans la soupe avant un suicide incompréhensible et très mal mené, les acteurs (que pourtant j'aime beaucoup) semblaient... pas à leur place, ça sonnait faux tout du long... Bref, grosse grosse déception.
Heureusement que j'avais fait une bonne tarte pour le goûter...

Vicky Cristina Barcelona

Vendredi soi, plutôt que d'aller faire la rando roller on est allé voir le dernier Woody Allen. Forcément Seb sachant que jouaient dedans à la fois Scarlett Johanson ET Peneloppe Cruz n'a pas résisté. Et puis j'étais bien tentée aussi.
Un film très chouette, faisant s'interroger sur sa manière d'appréhender la vie, l'amour, le couple...
Un très bon moment.
Et bien on a vraiment bien aimé.
Pas casse tête, plein de bonnes choses, un manière de vivre et voir la vie... souple et enviable.

GERSHWIN, compagnie Montalvo

Jeudi dernier, second spectacle de la saison qui, ça y est, redémarre.
Danse donc, la même compagnie que le spectacle d'y a deux ans "On Danfe" et l'an dernier "Rameau". Le même genre, un immense écran au fond sur lequel sont projetés des films incongrus, là beaucoup de gens dans l'eau, tout habillés, nus, qui dansent sous l'eau ou qui nagent... Et d'autres films plus ou moins surprenants (l'an dernier ils sautaient beaucoup sur des nuages).
Devant sur la scène des danseurs de tous les genres, de la danseuse classique ou rappeur et au gars-élastique (comment appelle-t-on ces gens qui bougent leurs corps en faisant des ondulations telles qu'on les croirait élastiques ?), en passant par la chanteuse d'Opéra qui sur des pointes fait la gamme en gargarismes...
Finalement, ben c'est super, très surprenant (encore que ça l'est moins après deux spectacles déjà vus du même style) mais... un peu épuisant à regarder, on ne sait plus où donner de la tête, et on a vraiment l'impression de louper beaucoup de choses.
Un moment agréable tout de même. C'est sûr, on commence à devenir difficile...

lundi 6 octobre 2008

vendredi 3 octobre 2008

La muette, Djavann Chahdortt

Un autre livre (moins épais tout de même), où l'amour mène à l'échafaud...
:)

Deux soeurs pour un roi, Philippa Gregory

Je n'avais pas vu le film, mais suis tombée sur le bouquin par hasard et ai eu envie de connaitre l'histoire...
J'ai dévoré le livre en deux jour.
Un superbe roman...
:) :) :)

lundi 29 septembre 2008

Camille

Ouverture de notre année de spectacle par le concert de Camille, vendredi soir.
Une voix toujours aussi belle et "élastique". Des chanteurs géniaux (comment appellent on ces gens qui savent faire de la batterie et des rythmes avec leurs voix seules ?) Il y avait seulement un piano sur scène... un très très bon moment.

Prendre ta douleur (vidéo)
Au port
Paris
Mon petit vieux
Vous

La fille du docteur Baudouin, Marie-Aude Murail

:) :) :) :)

mercredi 17 septembre 2008

Où on va, papa ? Jean Louis Fournier

"Cher Mathieu, cher Thomas,
Quand vous étiez petits, j’ai eu quelquefois la tentation, à Noël, de vous offrir un livre, un Tintin par exemple. On aurait pu en parler ensemble après. Je connais bien Tintin, je les ai lus tous plusieurs fois.
Je ne l’ai jamais fait. Ce n’était pas la peine, vous ne saviez pas lire. Vous ne saurez jamais lire. Jusqu’à la fin, vos cadeaux de Noël seront des cubes ou des petites voitures…

Jusqu’à ce jour, je n’ai jamais parlé de mes deux garçons. Pourquoi ? J’avais honte ? Peur qu’on me plaigne ? Tout cela un peu mélangé. Je crois, surtout, que c’était pour échapper à la question terrible : « Qu’est-ce qu’ils font ? »
Aujourd’hui que le temps presse, que la fin du monde est proche et que je suis de plus en plus biodégradable, j’ai décidé de leur écrire un livre. Pour qu’on ne les oublie pas, qu’il ne reste pas d’eux seulement une photo sur une carte d’invalidité. Peut-être pour dire mes remords. Je n’ai pas été un très bon père. Souvent, je ne les supportais pas. Avec eux, il fallait une patience d’ange, et je ne suis pas un ange.
Quand on parle des enfants handicapés, on prend un air de circonstance, comme quand on parle d’une catastrophe. Pour une fois, je voudrais essayer de parler d’eux avec le sourire. Ils m’ont fait rire avec leurs bêtises, et pas toujours involontairement.
Grâce à eux, j’ai eu des avantages sur les parents d’enfants normaux. Je n’ai pas eu de soucis avec leurs études ni leur orientation professionnelle. Nous n’avons pas eu à hésiter entre filière scientifique et filière littéraire. Pas eu à nous inquiéter de savoir ce qu’ils feraient plus tard, on a su rapidement que ce serait : rien.
Et surtout, pendant de nombreuses années, j’ai bénéficié d’une vignette automobile gratuite. Grâce à eux, j’ai pu rouler dans des grosses voitures américaines.
Jean-Louis Fournier"

Mami m'a prêté ce livre le weekend dernier, à lire "rapidement" pour le rendre à papi dès que possible, puisqu'il voulait absolument le lire. Vu l'épaisseur c'est chose faite, je le rendrais à papi vendredi après midi en le retrouvant à Ikéa.

Gros bouleversement quand même, ce bouquin. Une tornade en humour noir, une avalanche d'émotions lancées avec une impassibilité déroutante. J'en reste encore estomaquée. Moi qui commence à avoir sérieusement envie d'enfants me voilà toute chamboulée... Quelle alchimie compliquée quand même, quand on y pense, d'arriver à faire des enfants "normaux". Toute cette multiplication de cellules pour arriver à faire cinq doigts et c'est encore plus compliqué à l'intérieur... Non je sais déjà que je n'ai pas la force de travailler en Institut médico pédagogique, que je ne me sens pas capable non plus de travailler avec des enfants autistes... Et si jamais un jour un de mes enfants (futurs...) était handicapé ???

Je remets la question à plus tard, donc... comme à chaque fois qu'elle m'est venue à l'esprit, mais quand même, là je viens de la reprendre en plein dans la figure... C'est un bouquin qui doit être plus facile à lire pour des parents d'enfants "normaux" qui n'ont plus cette angoisse, ou pour des parents d'enfants handicapés qui retrouvent peut être certains de leurs sentiments, ou pas d'ailleurs. Non en fait. Je pense plutôt que c'est un bouquin facile à lire (c'est bien écrit, ça coule tout seul..) surement pour beaucoup de monde, mais sacrément dur à digérer, surement aussi pour beaucoup de monde....

mardi 16 septembre 2008

wall-E


Vu jeudi dernier, après la fin de mes examens de psycho (ouf)... Moment de détente, j'étais en manque de cinéma.
Très bon moment, j'aime bien la vision archi caricaturale des humains vivants dans l'espace (j'avais fait la veille une présentation à l'équipe du CMPP de mes formations logico mathémathiques dans lesquelles j'expliquait qu'une manière d'aider les enfants à raisonner, et donc à comprendre les mathémathiques-même élémentaires- était de leur "réapprendre" à "penser avec leurs mains", à se projetter, à planifier leurs actions, à anticiper à partir de materiels concrets). Bref, vision de ce que pourraient être les générations futures qui vivront dans l'immédiat et avec une vie gérée par des machines, sans avoir plus besoin de penser...
J'aime aussi cette manière d'humanifier les robots avec des mouvements et mimiques complètement humaines aussi, comment un cafard et un robot rouillé arrivent à nous devenir sympathiques...
Bref, un joli moment.

La soupe aux choux, René Fallet

:) ;)

Autre bouquin de cet été...retrouvé dans les multiples tris du déménagement.

Deux vieux paysans, deux amis, le Cicisse Chérasse et le Glaude Ratinier, achèvent modestement leur existence aux confins d'un village bourbonnais en voie de disparition. Une nuit, une soucoupe volante se pose dans le champ de Glaude.
Un extra-terrestre en sort, que le Glaude appellera " la Denrée ". La Denrée vit dans un austère astéroïde où les notions de superflu sont inconnues. L'absorption d'une assiettée de soupe aux choux va plonger le voyageur interstellaire dans un tout autre monde, celui du plaisir de vivre, celui aussi de l'amitié. Et ce sera la révolution sur sa planète. Quant au Cicisse et au Glaude, ils vont connaître une fin de vie plutôt inattendue !

lundi 15 septembre 2008

Pensées secrètes, David Lodge

:) :) :)

"Eminent professeur de sciences cognitives, Ralph Messenger a décidé de se livrer à une expérience insolite en confiant régulièrement à un dictaphone ses moindres pensées. Son ambition consiste à comprendre la façon dont notre esprit façonne, structure et utilise les matériaux que nos sens et notre cerveau lui livrent. La question, au fond, est la suivante : comment marche ce qu'on désigne par le terme de "conscience" .
Les pensées secrètes proviennent également du cerveau d'Helen Reed, qui partage avec Ralph Messenger la narration. Elle se livre pour sa part de manière traditionnelle, par l'entremise d'un journal intime tapé sur un ordinateur portable. Veuve depuis peu et romancière reconnue, elle a accepté de venir donner des cours de création littéraire à l'université imaginaire de Gloucester.
Par leur procédé respectif, Helen et Ralph se parlent à distance, se répondent, se contredisent, se complètent. Le lecteur s'amuse de ce récit à deux voix, qui lui donne bien souvent un coup d'avance sur les protagonistes de l'intrigue. Le lecteur est non seulement informé parfaitement de tout ce qui se trame, mais aussi de tout ce qui se pense. Dans cette position, il est plaisant de suivre les gesticulations des personnages, qui fournissent autant d'efforts pour préserver le secret de leurs pensées que pour lire dans celles des autres."

Présentation de l'éditeur
Dans le cadre de la mythique université de Gloucester, deux personnages sont engagés dans le jeu complexe de la séduction : Ralph Messenger, spécialiste des sciences cognitives, et Helen Reed, romancière fragilisée par son récent veuvage. A travers une succession d’événements et de retournements de situation, l’auteur confirme avec brio ce que soutient Messenger, à savoir qu’on ne peut jamais connaître avec certitude ce que pense l’autre.

dimanche 7 septembre 2008

Arlington Park, Rachel Cusk

:(

L'homme à l'envers, Fred Vargas

:) :)

La rêveuse d'Ostende, Eric Emmanuel Schitt

:) :)

L'élégance du Hérissonn Murielle Barbery

:) :)

Chagrins d'Ecole , Daniel Pennac


:) :) :) :)

'Chagrin d'école', dans la lignée de 'Comme un roman', aborde la question de l'école du point de vue de l'élève, et en l'occurrence du mauvais élève. Daniel Pennac, ancien cancre lui-même, étudie cette figure du folklore populaire en lui donnant ses lettres de noblesse, en lui restituant aussi son poids d'angoisse et de douleur. Le livre mêle les souvenirs autobiographiques et les réflexions sur la pédagogie, sur les dysfonctionnements de l'institution scolaire, sur le rôle des parents et de la famille, sur le jeunisme dévastateur, sur le rôle de la télévision et des modes de communication modernes, sur la soif de savoir et d'apprendre qui, contrairement aux idées reçues, anime les jeunes d'aujourd' hui comme ceux d'hier.

La critique [evene]

dimanche 8 juin 2008

Deux jours à tuer

Oula, ça fait longtemps que je n'ai rien mis ici moi... j'ai des tas de trucs à rattraper...
En attendant, hier Seb a choisi d'aller voir ce film (il me semble que mami m'en a parlé en plus), petite pause dans l'apèrs midi.
Un film qui m'a encore fait pleurer comme une madeleine, que Seb a beaucoup aimé.
Quel sens donner à sa vie quand on se met à penser que si ça se trouve, il ne nous en reste plus beaucoup à vivre ???
Anbtoine (Albert Dupontel) décide comme ça en un weekend de saboter toute sa chouette vie (il envoie balader son boulot, sa femme, dit leurs quatre vérités à tous ses amis au cours d'une soirée organisée pour lui....) et quitte tout, paf, une bonne claque dans la figure de tout le monde.
Un bon moment, qui fait reflechir...

jeudi 17 avril 2008

La fille qui rêvait d'un bidon d'essence et d'une allumette


Tome 2 de la série, je l'ai dévoré encore plus vite que le premier pour le finir le weekend dernier...
On reprend les même personnages, Mikael, Lisbeth, Erika... Mikael se lance dans un nouveau numéro de Millenium centré sur des histoires de prostitution. Lisbeth se trouve en plein coeur d'une sombre histoire... Ce coup ci on en apprend beaucoup sur cette "anti"héroïne, qui nous semblait si étrange durant le premier tome.
Amélie tu avais raison, ce tome est encore plus prenant que le premier. L'ensemble est quand même un peu trop manichéen, je trouve. Les bons d'un coté, les méchants de l'autre, les flics qui ne savent rien chercher et sont en fait des abrutis notoires incapables de faire une recherche objective, mais parmis ces flic quelques bons et quelques méchants...
On comprend vite que Lisbeth fait partie des bons (même si tout le monde est contre elle) , du coup on a confiance pour le reste de la lecture.

Bon, maintenant je n'ai plus rien à lire (enfin ci, le dernier pavé de la tour sombre, merci titsuisse, mais j'ai du mal à me mettre dedans...).
Allez Seb, accélère ta lecture, je veux le tome 3 !!!!!

mercredi 9 avril 2008

Les hommes qui n'aimaient pas les femmes, Stieg Larsson

Premier volet d'une trilogie de Sieg Larsson, "les hommes qui n'aimaient pas les femmes" est un bouquin que j'ai dévoré en deux jours (575 pages).
Seb est revenu un samedi de shopping (piqué par la mouche du manque de caleçons et de chaussettes) avec les trois pavés de la série (si si il était parti acheter des fringues). Je ne sais plus d'où il a sortie l'envie d'acheter ces trois livres, mais en ce qui concerne le premier c'était une rudement bonne idée. C'est un très chouette policier qui se laisse lire facilement et qui tient bien en haleine le lecteur. J'attend la suite avec impatience...

"Ancien rédacteur d'une revue d'investigations sociales et économiques, Mikael Blomkvist est contacté par un gros industriel pour relancer une enquête abandonnée depuis longtemps. La petite nièce de Henrik Vanger a disparu, probablement assassinée, et quelqu'un se fait un malin plaisir de le lui rappeler à chacun de ses anniversaires. Lisbeth Salander est une jeune femme rebelle, piercée et tatouée autant que possible, elle est placée sous contrôle social mais se révèle être une fouineuse hors pair. Elle est en outre dotée d'une mémoire quasi photographique. Aidé de Lisbeth, Mikael Blomkvist se plonge sans espoir dans les documents cent fois examinés, jusqu'au jour où une intuition lui fait reprendre un dossier.

mardi 25 mars 2008

Bienvenue chez les ch'tis


Hier soir avant de rentrer sur Paris, et après une belle balade en raquettes (on a dû faire demi tour parce que malgrès les raquettes on s'enfonçait jusqu'aux cuisses, et ça devient très vite crevant même quand on est trois à se relayer pour tracer...), on est allé au ciné. Petite marche jusqu'au décavision dans la vielle ville en train de se recouvrir de neige, les gros flocons qui tombent tout partout, on oublie qu'on est au tout début du printemps pour retomber en plein coeur de l'hiver...
Bref, donc on va voir ce film parce qu'on finit par en avoir tellement entendu parler qu'on se sent incultes de ne pas l'avoir encore vu.
Là encore, j'y vais parce que j'ai deux avis contre moi, je voulais voir "il y a longtemps que je t'aime". Il y a aussi MR73, mais avec la douceurs du temps, la neige, et ma fatigue, je ne me sentais pas d'affronter un film trop dur. Donc bon, va pour les ch'tis, on nous en a dit beaucoup de bien.
Et de fait... un film joyeux, sympa, drôle et pas trop compliqué. Un vrai chouette moment.

Le fil sous la neige ; "les colporteurs"




A l'origine si nous allions à Annecy ce weekend, ce n'était pas pour profiter du meilleur weekend de neige et de ski de la saison mais pour voir ce spectacle, choisi avec maman depuis septembre. Il se trouve que c'était le weekend de Paques, qu'on avait donc trois jours, et qu'en plus il n'a pas arrêté de neiger donc on a énormément profité de la neige en plus...
Mais rien que le spectacle valait le trajet.

7 funambules, un petit chapiteau, quelques musiciens. Et 7 fils, entre 50cm et 3m du sol (donc pas super haut, tant mieux parce que quand on voit ce qu'ils font dessus, on est plus à l'aise de savoir qu'ils ne risquent pas leur vie à nous impressionner !!!).
D'ailleurs en parlant de risquer sa vie... A l'origine de ce spectacle, Antoine Rigot, un ancien funambule, devenu paraplégique suite à un accident.... Qui par force de volonté re-marche, enfin, "marche sur le fil de sa vie", nous dit-il. Il cherche son equilibre à chaque pas, d'ailleurs on ne sait pas vraiment comment il fait (un jeux de hanches impressionnant pour quelqu'un qui n'a plus aucune sensation en dessous des épaules ...).
Des funambules impressionnants qui font des saltaux, dansent, marchent avec des pointes ou des chaussures à talons sur les fils (si vous voulez un extrait)

Un superbe moment qui toutefois fait état d'humiliations (l'une qui après avoir dit qu'elle l'aime à un autre se fait marcher dessus, l'autre qui fait la cour à l'une qui l'envoie balader en permanence au "risque" joué de le faire tomber, l'une à qui l'on bande les yeux et qui se retrouve perdue entre les fils et cherche aveuglément d'où viennent l'origine des mouvements sur les fils pour retrouver une main qui la guidera...).

Bref, un très beau spectacle, intense, impressionnant, et dur à la fois de part la symbolique qu'il supporte....

jeudi 20 mars 2008

Le dieu du carnage

Hier soir nous avons retrouvé maman pour dîner dans une succulente crêperie, puis mes grands parents pour aller au théatre Antoine. Une pièce choisie par maman, des places choisies (et offertes....) par mami.... (au second rang, on voyait remarquablement les acteurs).
C'était très très bien. J'ai toutefois eu du mal à rire à gorge déployée comme une bonne partie du public. Les scènes étaient dures psychologiquement, je crois que j'était trop "dedans" pour arriver à en rire... Une très bonne pièce, dont je site un extrait de l'express.

"Il fallait bien l’audace et le goût de la provocation maligne de Yasmina Reza pour intituler ainsi une pièce dont l’argument n’est que cela: une prise de bec entre deux couples de parents au sujet d’une querelle entre leurs enfants. Et pourtant, le carnage eut bel et bien lieu. Carnage sur canapé, certes, mais sous le parrainage de Bacon et de Kokoschka, deux peintres spécialistes en la matière, dont les albums présents sur la table basse seront les victimes collatérales de l’étripage.

Organisé en une série de rounds vifs à géométrie variable (couple/couple, hommes/femmes, etc.), le spectacle commence en toute douceur et civilité. Entre gens de bonnes volonté, tout va très bien s’arranger. On se présente donc: ici un quincaillier en gros et son épouse, auteur d’un livre sur le Darfour (André Marcon et Isabelle Huppert); là, un avocat d’affaires collé à son portable et Mme, conseillère en gestion de patrimoine (Eric Elmosnino et Valérie Bonneton). Des gens modernes, quoi, ni vraiment bling-bling, ni vraiment bobos. Quoique. Là-dessus, cette diablesse de Réza jette un grain de sable, oh, pas grand chose: et si le petit Ferdinand faisait des excuse à son malheureux camarade, lequel a perdu deux dents dans l’affaire? A ces mots, le dieu du carnage soulève un œil. Et la fête commence à la manière d’un Lars Noren qui aurait le goût de la comédie. Car Reza, elle aussi, pratique la férocité, la destruction, le dépeçage des conventions, la catastrophe à tous les étages, intime, politique, sociale, parentale, etc., mais avec un rire franc et sec comme une volée de bois bien appliqué.

Sous son regard de metteur en scène, les comédiens sont à leur meilleur: Marcon, mi-homme, mi-enfant, Elmosnino, cynique, lâche et grossier, Valérie Bonneton, féminissime, délicate et déterminée. Et Isabelle Huppert qui fonce sans restriction dans l’art de la comédie et y trouve une seconde nature, si ce n’est la vraie. De round en round, Yasmina Reza nourrit le dieu du carnage jusqu’à ce que seul l’essentiel subsiste: une voix mince au bord des larmes pour sauver ce qui reste."


lundi 17 mars 2008

No country for old men

synopsis : "A la frontière qui sépare le Texas du Mexique, les trafiquants de drogue ont depuis longtemps remplacé les voleurs de bétail. Lorsque Llewelyn Moss tombe sur une camionnette abandonnée, cernée de cadavres ensanglantés, il ne sait rien de ce qui a conduit à ce drame. Et quand il prend les deux millions de dollars qu'il découvre à l'intérieur du véhicule, il n'a pas la moindre idée de ce que cela va provoquer... Moss a déclenché une réaction en chaîne d'une violence inouïe que le shérif Bell, un homme vieillissant et sans illusions, ne parviendra pas à contenir..."

Bon. Peut être est ce parce que le film était en VO non sous titrée qu'on n'a rien compris (mais quand même ça fait 5 ans qu'on se matte des film en VO non sous titrée et jusqu'à aujourd'hui il n'y a que le silence des agneaux que je n'ai jamais réussi à voir, ne comprenant pas un mot - ça arrive donc-).
Mais on n'a rien compris.
A part ça c'est joli, les scènes ont du charme.
Grosse déception donc, à chercher ce que tout le monde semble avoir trouvé dans ce film sans aucun sens (oscars 2008 du meilleur film, du meilleur réalisateur, du meilleur scénario !!?? du meilleur acteur dans le second rôle...). Peut être le sens justement. Parce que bon, tout semble tellement mysterieux et enigmatique qu'il doit bien y avoir quelque chose qui nous a échappé....

mercredi 12 mars 2008

williams et nous

Encore une autre "maladie rare" que j'ai découvert depuis que je travaille à Trousseau, le syndrôme de Williams Beuren, ou plus communément appelé le syndrôme de Williams. Après une discussion avec maman sur ce syndrôme, elle a trouvé (et lu) ce petit livre pour enfants parlant de ce syndrome. C'est plus un livre sur les comportement face à un handicap que face à ce syndrôme en particulier, mais j'ai trouvé le livre remarquable... Et pas du tout forcément un livre pour enfants !!!

" Cet été-là, Rodolphe et Maximilien font la connaissance de Rebecca. Elle a neuf ans et demi mais en paraît cinq. Elle est atteinte du syndrome de Williams. Elle est minuscule et elle ressemble à un lutin, avec son nez en trompette, son petit menton et ses oreilles ovales. Elle est attardée, ne comprend pas les phrases qu'elle lit, mais elle est incroyablement douée pour la musique et dit des choses étranges, comme : La musique, c'est ma façon préférée de penser. Elle vit seule avec sa mère et son frère, Simon, qui n'a qu'une obsession : travailler.

C'est l'histoire d'une adoption réciproque, avec ses moments de magie, ses tâtonnements, ses erreurs.

Rodolphe et Maximilien découvrent qu'ils peuvent changer beaucoup de choses par le seul pouvoir de l'imagination, mais aussi que les personnes les plus vulnérables ne sont pas toujours celles qu'on croit."


lundi 10 mars 2008

Be kind rewind

Dimanche soir avant de prendre notre train de nuit pour rentrer à Paris nous sommes allés au cinéma. Dur choix entre "l'heure d'été" et "Be kind rewind" (soyez sympa rembobinez). J'avais vu la bande annonce de ce dernier, et franchement ça avait l'air lourd et très moyen. Bon, Seb et maman étaient très tentés, ok, je me plie à l'avis de la majorité.
C'est l'histoire de deux gars qui travaillent dans une boutique de location de cassettes vidéos en perdition, qui se retrouvent à avoir effacé toutes les vidéos du magasin (l'un des deux est devenu "magnétisé"). Ils décident alors de réenregistrer les cassettes....
C'est un film hilarant. ça faisait longtemps que je n'avais pas ris autant...Pas juste souri à une blague un peu drôle, non, vraiment ri aux éclats.... L'histoire n'est pas du tout plausible, mais on y crois jusqu'au bout.
Très bonne surprise, à voir avec plaisir.

jeudi 6 mars 2008

Ni d'eve ni d'Adam

L'histoire a lieu en même temps que son autre livre "stupeur et tremblement", au japon donc. Elle y raconte comment, une fois arrivée là bas, la meilleure façon qu'elle ait trouvée d'apprendre le japonnais fût de tenter d'enseigner le français; à un jeune nippon qui devient progressivement son amant.
L'histoire est très chouette. Autant je pensais être lassée des romans d'Amélie Nothomb (toujours ce même style, avec l'impression de relire la même histoire à chaque fois), autant là cette histoire m'a surpris, et très agréablement, sans aucun arrière goût de déjà lu.

Mr Magorium's Wonder Emporium

Bah, une belle histoire... pas trop compliquée.
De la magie, des playmobils qui marchent tout seuls et vont aux toilettes en tirant la chasse d'eau (si si, j'ai pensé très fort à Delphine et jérôme...), des peluches qui font elles même des calins (qui tendent les bras pour qu'on les attrape, trop meugnon...). Et puis une jolie actrice (Nathalie Portman) qui finalement ressemble à une Mary Poppins des années 2000... Donc une ambiance très sympa.
L'histoire elle n'est par contre pas très magique. Dans un magasin magique, des jouets magiques se mettent à bouder (au bout de la moitié du film) quand leur patron décide de partir (du coup ils ne veulent plus être magiques) mais ils redeviennent magiques quand l'héroïne a compris qu'elle pouvait elle aussi lancer des paillettes du bout de ses doigts, il suffisait qu'elle croit qu'elle était capable de le faire.

Bon, je crois que je vieillis...

dimanche 2 mars 2008

Juno

ça y est, on y est enfin allé !!!
Effectivement c'est aussi chouette que tout ce qu'on m'en avait dit. une fille pleine de vie, beaucoup plus mûre que ce qu'elle veut bien dire, des personnages attachants, une histoire qui tient debout, du rire et des larmes, une musique super chouette par derrière... Un moment vraiment très agréable.

Paris


Encore un autre flim à l'affiche qui nous tentait bien. Nous y sommes allés hier après midi, avec Ludo et Alice, avant d'aller au restau.
Seb s'attendait à une comédie musicale... :)

Un jeune homme apprend qu'il a une grave maladie du coeur. Sa soeur se décide à passer plus de temps avec lui les quelques mois qu'il lui reste à vivre. Quelques mois durant lesquels il essai de profiter de ce qu'il voit de la vie des autres, en essayant de ne pas trop regretter la sienne, de vie.
Parallèlement on voit vivre des tas d'autres personnages, l'historien prof à la fac qui se décide à tourner un film et tombe amoureux d'une de ses étudiante, la boulangère du dessous et ses nouvelles embauchées, des vendeurs du marché entre Paris et Rungis, un camerounais qui tente de voire la ville "carte postale"...

Un très bon film, très beau aussi (de très chouettes prises de vues des sommets parisiens). La vie n'est pas toujours là où on l'attend, la mort non plus d'ailleurs...

lundi 25 février 2008

Les autres

" Caractère : n. m. Manière habituelle de réagir, propre à chaque personne. Et juste en dessous : Personnes susceptibles s'abstenir. Voilà ce qui était écrit en gros sur le couvercle. Ce jeu a reçu une récompense au Festival international des nouveaux jeux de société. Je ne m'arrête pas à ce détail positif, j'imagine le chambardement qu'il peut susciter dans notre groupe. Un jeu de miroir tient nos relations dans le monde des ombres et des reflets. Personnages et Caractères propose d'éclairer cet imbroglio. Mais justement, faut-il faire la lumière ? Je suis de l'avis de Fleur : c'est prendre des risques. Théo lit la règle du jeu avec un sérieux d'enfant. On dirait que lire à voix haute le protège de comprendre ce qu'il annonce. Et Niels s'amuse, se frotte les mains, il assistera en direct à une expérience psychologique. C'est bien digne de lui d'avoir offert ce cadeau. "

Plusieurs personnages : Nina la grand mère centenaire sur le point de mourir. Moussa la mère exemplaire et Luc le père absent. Niel le fils ainé, Claude son "meilleur" ami et Fleur la copine de ce dernier. Théo le cadet et son amie Estelle. Marina, l'amie d'enfance de Théo, et son fils de 5 ans, Arthur.

Le soir de ses vingt ans, Théo réunit amis et famille autour de lui. Son frère Niels lui offre un jeu de société curieux : à travers une série de questions très personnelles chacun doit donner son avis sur les autres. Malgré les réticences de certains, une partie s’engage, pendant que la grand-mère est en train de mourir dans l’une des chambres de la maison.


Il y a trois parties distinctes : dans la première, "choses pensées", nous sommes dans la tête de chacun des personnages à différents moments de la soirée. Dans la seconde, "choses dites", nous assistons à la même soirée, mais à travers les dialogues des protagonistes, c'est le coeur de l'histoire. Enfin la troisième partie "choses rapportées" nous est livrée par un narrateur exterieur, et finalement apporte encore des précisions, nous donne plus d'indices sur ce qu'est chacun en dehors de cette soirée.

Le thème est vaste... Que pensent les autres de moi ? Est ce que l'image que je donne de moi est celle que j'ai de moi même, ou celle que j'ai envie de leur donner ? Est ce que je donne cette image de moi même parce que je voudrais être cette image ou parce que les autres ont envie (besoin ?) de recevoir cette image de moi ????
En bref, suis je conforme à ce que je crois être ???

Un jeu, des personnages, une soirée...Je me suis sentie hapée. J'étais à cette soirée, je regardais jouer les autres, je découvrais leurs caractères et leurs secrets en même temps (ou avant ) les autres avec... voyeurisme.Cette soirée n'est pas la notre pourtant on y apprends des choses personnelles, intîmes mêmes, on vit les douleurs des révélations de ces personnages si rééls, si plausibles, si vrais qu'ils pourraient bien être vraiment nos amis...
Ce bouquin m'a beaucoup plu, mais je sens qu'il peut facilement y avoir des avis partagés...


dimanche 24 février 2008

J'aime beaucoup ce que vous faites

Hier après midi, après un bon déjeuner chez mes grands parents à Choisy (titsuisse et oulabob sont venus ce weekend à Paris) nous avons tous été à la comédie caumartin voir cette petite pièce...Un vrai plaisir.

Un couple banlieusard reçoit pour un weekend un couple d'amis parisiens. Alors qu'ils sont dans les préparatifs du weekend (début un peu longuet de la pièce), ils reçoivent par erreur un coup de fils du portable du gars, qui a du s'allumer par une fausse manoeuvre, alors qu'ils se sont perdus en chemin pour arriver chez eux... Ils entendent une bonne partie de la discussion des "copains", qui leur révèle ce que ces derniers pensent vraiment d'eux... Refroidis par cet appel, ils décident néanmois de ne pas annuler leur weekend mais au contraire d'essayer d'en profiter au maximum...
Un bon moment de rigolade... Certes, certains gags sont prévisibles, et puis la blonde abrutie, on l'a connaît aussi, mais c'est quand même vachement drôle...
Un bon moment sans prise de tête, bien chouette.

samedi 16 février 2008

Suite en blanc/ L'arlésienne/ Le Boléro

Jeudi soir nous sommes allés voir le ballet de l'opéra de Paris. Trois pièces aussi fabuleuses les unes que les autres....
ça comence avec la "Suite en blanc" de Serge Lifar. Des tutus, des pas de deux, des sauts élastiques... une véritable parade technique, dédiée à la pureté de la danse, une succession de belles visions apparentées au style néo-classique. Je retrouve la magie des ballets classiques...
On continue avec "l'Arlésienne" de Roland Petit. L'Arlesienne, c'est à la base une nouvelle d'Alphonse Daudet, dont il a semble t-il fait ensuite une oeuvre en trois actes. Bon, je ne connaissait pas l'histoire (bah, inculte), j'avais lu la trame dans le programme, mais finalement le ballet était tellement théâtrale que j'ai tout compris... des petits pas beaucoup plus originaux que la pièce précédente, tout en restant bien classique, des jeux en chaîne, des costumes plus vifs. Et une époustouflante préstation de Manuel legris (danseur étoile) dans le rôle de Frederi.
Enfin, le Boléro, de Maurice Béjar sur la musique on ne peut plus connue de Ravel. Une "mélodie" s'enroule inlassablement sur elle même, en entrainant de plus en plus de danseurs avec elle... A l'origine, Béjar avait voulu représenter une scène qui l'avait marquée en Grèce, celle d'une gitane dansant sur une table, suscitant l'ivresse sensuelle d'une assemblée masculine. Puis en 79, il a inversé les rôles, en donnant à Jorge Donn le rôle de la "mélodie" et en l'entourant d'une assemblée de femmes. La même année, une troisième version (celle que nous avons eue) est proposée, exclusivement masculine.
La "mélodie" (le rôle principal) était ici interpétée par Nicolas le riche, autre étoile du ballet de l'opéra de Paris. Cette troisième piece, bien que plus courte, n'en était pas moins littéralement envoutante...

Nous sommes ressortis sur un petit nuage, dans un rêve... Ces images de danseurs parfaits aux capacités physiques impressionnantes, ces petits pas de danseuses sur leurs pointes, ces tout petits bruits après des sauts majestueux qui font penser qu'ils s'envolent, ces danseurs... Bref, une soirée féérique et magnifique.

dimanche 10 février 2008

Sweeney Tod, the demon barber of Fleet street

Rebelotte aujourd'hui"hui. On plouf entre Juno et Sweeney Todd, c'est ce dernier qui gagne. Donc au départ on voulait voir Juno, on aura vu deux autres films ce weekend, pas grave.
C'est un sacré film également, celui là. Bien sombre, bien fou... Bien "gore" il faut le dire, pas mal de sang, un peu trop même... Mais les idées sont géniales, enfin, à mon goût, moi qui aime la pâtisserie et la cuisine, là on est bien dégoutablement servis, je l'avait vu venir mais c'est assez bien trouvé. On a reconnu l'acteur de "snapes" d'harry Potter dans le rôle du vilain Juge Turpin , c'est marrant il lui ressemble même un peu (on l'entend limite appuyer sur les "s" comme snapes !!!). Enfin, quand je dis que c'est lui le méchant, ce film est un peu perturbant quand même, parce que c'est TOUS des méchants... Bon, c'est un chouette film quand même, j'ai passé un bon moment, même si c'est assez grinçant et très triste, finalement...

Promets-moi

Ce week end, à Paris pour une fois, nous avions décidé d'aller voir Juno. On en a tous les deux entendu pas mal de bien, et c'est le même réalisateur que celui qui a fait "thank you for smoking", qu'on avait bien aimé. Bon, du coup je vais voir les programmes au Mk2, où on aime bien aller. Et là je tombe sur ce film, "promets-moi". Le titre est cucu au possible et ne donne pas franchement envie d'y aller. Le synopsis ne dit rien de passionnant : "un garçon qui vit à la campagne part à la ville chercher une femme pour honorer la promesse qu'il a faite à son grand père qui va bientôt mourir". Bon, je regarde quand même la bande annonce, et là... Une musique chouette, tiens mais ça me rappelle quelque chose... des acteur fous, un délire permanent, de l'humour dans tout, mais oui, c'est un film de Emir Kusturica. Pour ceux qui connaissent, c'est le réalisateur de "chat noir chat blanc", et "la vie est un miracle", deux films complètement géniaux. On serait bien partant pour y aller...
Mais il y a aussi "sweeney Todd, le dernier de Tim Burton, qu'on avait bien envie de voir aussi mais on avait oublié qu'il passait en ce moment ,aargh, il va falloir choisir.
Bon, samedi aprem, on se décide pour "promets-moi".
Comme on s'y attendait, le film est super chouette. Je suis à chaque fois impressionnée de voir comme ce réalisateur arrive à traiter de sujets finalement pas faciles (ici entre autres la prostitution, la corruption), et comment il réussit à mettre plein de violence dans un film tout en nous faisant garder le sourire quasiment en permanence.
Bon, la fin est un peu longue, les décors sont en cartons et ça se voit bien, mais c'est un agréable moment.

vendredi 8 février 2008

Les dames de nage


Le livre de la semaine de vacances...

"De pays en pays, de continent en continent, ‘Les Dames de nage’ de Bernard Giraudeau, toutes ces femmes tant aimées – Amélie, Joséphine, Jamila, Marcia ou Marco, et d’autres encore, nous entraînent dans un voyage initiatique à travers l’univers et l’âme, profonde, solitaire et blessée de l’auteur. Nous y côtoyons le sublime et le laid, nous plongeons au plus profond de la misère humaine pour rejaillir au soleil de la plénitude.
Filmé par l’implacable regard de la caméra, ce roman est à la fois celui de l’éternelle quête du bonheur et celui d’une initiation à l’amour, au don de soi : il y a ceux qui en sortent vivants mais meurtris, et ceux qui en meurent, de trop de rêve, de trop de faim, de trop d’absolu.
De l’Afrique envoûtante et magique, qui vole notre âme à l’Amérique du Sud, aride et dure, qui nous ronge le coeur, Bernard Giraudeau nous livre sa jeunesse et ses espoirs, ses angoisses et ses peurs, mais ces certitudes aussi comme des révélations éblouissantes qui nous font aimer la vie."

Un très beau livre. j'ai aimé la souplesse de l'écriture, la douceur des mots, la justesse des sentiments exprimés, la pudeur aussi dans les lignes...

Orphée et Eurydice - Pina Bausch / Christoph Willibald Gluck

Hier soir nous étions à l'Opéra Garnier pour voir un "opéra-danse". Nous n'y étions encore jamais allés... Bon, l'opéra était écrit en Allemand, nous n'avions pas de sous-titrages, il nous a fallut pas mal d'imagination pour arriver à suivre l'histoire, même si on la connaissait...
Un Opéra danse, c'est un opéra, et une danse...mis en parallèles, tout simplement. Donc sur scène les danseurs du ballais de l'opéra de Paris, juste en dessous l'orchestre, et avec eux les choristes. Sur scène ils y avait également trois chanteuses qui accompagnaient les personnages (pour donner "voix" à leur danse...)

Orphée, musicien enchanteur (dansé par un homme superbe, et chanté par une alto impressionnante - qui était sur scène en parallèle), cherche à aller rechercher sa femme Euridice aux enfer, après qu'elle a été mordue par un serpent (Euridice est elle aussi chantée par une soprano sur scène). Orphée charme Cerbère le chien à trois têtes (trois hommes qui dansent parallèlement) pour entrer au royaume des enfers. Là il approche le dieux Hadès et le convint de le laisser partir avec Euridice. La condition posée par ce dernier est qu'Orphée ne se retourne pas avant qu'ils n'aient rejoint, lui et Euridice, le royaume des vivants. Mais au moment de sortir des enfers, Orphée, inquiet, ne peut s'empêcher se se retourner vers Euridice, qui disparaît définitivement.

C'était très sympa. Avant l'entracte, trois scènes : on a déduit que c'était d'abord la mort d'Euridice, ensuite l'arrivée d'Orphée aux portes de l'enfer où il rencontre le chien Cerbère, et ensuite l'arrivée dans les enfers où Orphée voit Euridice et tous les morts (un ballet de femmes en tutu blanc, pas trop effrayant comme enfer si c 'est bien ça !!!). Entre chacune des scènes une petite pause pendant laquelle il y a un changement de décors (les lumières se rallument...). Un entracte, et après le retour des enfers et la fin d'Euridice... Enfin, il me semble que Orphée meurt aussi, dans le spectacle. Et puis après j'ai réalisé qu'il y avait deux femmes différentes (deux Euridices ? ou un personnage que je ne connaîtrait pas du mythe ?)?.
Bon, l'histoire reste un peu floue tout de même. Mais c'était un très beau ballet, et nous avons passé une très chouette soirée.



vendredi 11 janvier 2008

Bloody nigers

Premier spectacle de l'année 2008, qui ne commence pas l'année en douceur...

Trois hommes sur scène (dont deux hommes noirs), un petit écran sur lequel sont projetées des archives de films historiques; chacun leur tours, en musiques souvent, ils énumèrent les massacres perpétués depuis trois siecles sur les peuples les plus "faibles". Depuis l'attentat du 11 septembre, les trois acteurs reviennent petit à petit sur la disparition des Amériendiens, des Aborigènes de Tasmanie, sur la traite négrière, les diverses exterminations, la colonisations et, à l'autre bout, les bourreaux et leur bonne conscience de puissances démocratiques, le tout accompagné d'images, par forcément "dure" en elles mêmes, mais TRES évocatrices accompagnées des textes... (le continent Asatique semble avoir été délibérément occulté).
L'auteur de Bloody Niggers (Dorcy Rugamba) est un rescapé du génocide rwandais; il sait de quoi il parle lorsqu'il évoque les massacres perpétrés sur les faibles... massacre rwandais qui termine en apothéose ce constat du monde.



lundi 7 janvier 2008

La visite de la fanfare

Un jour, il n'y a pas si longtemps, une petite fanfare de la police égyptienne vint en Israël. Elle était venue pour jouer lors de la cérémonie d'inauguration d'un centre culturel arabe. Seulement à cause de la bureaucratie, d'un manque de chance ou de tout autre concours de circonstance, personne ne vint les accueillir à l'aéroport. Ils tentèrent alors de se débrouiller seuls, pour finalement se retrouver au fin fond du désert israélien dans une petite ville oubliée du monde. Un groupe de musiciens perdu au beau milieu d'une ville perdue. Peu de gens s'en souviennent, cette histoire semblait sans importance...

Très bon moment. Un film drôle, émouvant, très bien accompagné musicalement.

Très bon moment


samedi 5 janvier 2008

J'étais derrière toi

Entre Saint Pierre, Bordeaux et Toulouse au début de mes vacances, cet autre livre m'a pas mal plu.

"J'étais derrière toi" revisite l'histoire classique d'un homme "marié, 2 enfants" tiraillé entre son devoir de fidélité conjugale, l'amour qu'il porte toujours à sa femme, la tyrannique Alexandrine et la tentation d'une jeune inconnue, Alice, une douce Italienne, qui lui laisse dans un restaurant de Toscane, un petit mot avec son téléphone et la mention "J'étais derrière toi", petite phrase anodine mais ô combien symbolique ("Pendant tout ce temps, toutes ces années, j'étais juste derrière toi, pas très loin, et tu ne m'as pas vue...").

Un livre qui se lit avec douceur. L'histoire d'un homme tiraillé entre l'amour compliqué et humiliant qu'il vit avec sa femme et un amour neuf, simple et sain qu'il découvre avec une jeune étudiante lors d'un séjour de remise en question chez son père. Alors que tout un chacun lui crierait de quitter sa folle de femme, il tente durant tout le livre d'expliquer (de manière un peu épistolaire, mais à qui écrit il ?) comment il essaie de tout faire pour rétablir un amour sain avec la mère de ses enfants. Il semble avoir pitié de cette femme dure et injuste dont il ressent les faiblesses qui expliquent sa méchanceté...
Un beau livre qui finalement se finit bien.

Le rapport de Brodeck

C'est durant les 4h de train qui me ramenaient d'Annecy sur Paris hier soir, et l'heure ce matin qui nous emmenait à Saint Pierre des corps, que j'ai dévoré ce bouquin. C'est évidemment une trouvaille de mami, merci à elle...

Brodeck n'est pas un écrivain. Pourtant il sait écrire, et d'ailleurs son métier c'est d'envoyer des rapports sur la faune et la flore de sa montagne. Se retrouvant un soir comme un cheveux dans la soupe au beau milieu des villageois qui viennet de tuer "l'étranger" du village, il se retrouve contraint d'écrire un "rapport", justifiant leur acte à eux tous.
Lui a les mains propres, mais la tête pleine d'immondices. Pour arriver à écrire ce rapport il a besoin de se vider la tête, et dans un "rapport" parallèle, celui qu'il nous livre, il se dévoile petit bout par petit bout. Brodeck revient de la Shoa, et il en a des choses à dire... toute la symbolique de cet étranger injustement tué l'aide à faire ressortir, de façon remarquablement neutre (Brodeck semble détaché de tout) son histoire à lui.

C'est un roman magnifique.