Jeudi soir nous sommes allés voir le ballet de l'opéra de Paris. Trois pièces aussi fabuleuses les unes que les autres....
ça comence avec la "Suite en blanc" de Serge Lifar. Des tutus, des pas de deux, des sauts élastiques... une véritable parade technique, dédiée à la pureté de la danse, une succession de belles visions apparentées au style néo-classique. Je retrouve la magie des ballets classiques...
ça comence avec la "Suite en blanc" de Serge Lifar. Des tutus, des pas de deux, des sauts élastiques... une véritable parade technique, dédiée à la pureté de la danse, une succession de belles visions apparentées au style néo-classique. Je retrouve la magie des ballets classiques...
On continue avec "l'Arlésienne" de Roland Petit. L'Arlesienne, c'est à la base une nouvelle d'Alphonse Daudet, dont il a semble t-il fait ensuite une oeuvre en trois actes. Bon, je ne connaissait pas l'histoire (bah, inculte), j'avais lu la trame dans le programme, mais finalement le ballet était tellement théâtrale que j'ai tout compris... des petits pas beaucoup plus originaux que la pièce précédente, tout en restant bien classique, des jeux en chaîne, des costumes plus vifs. Et une époustouflante préstation de Manuel legris (danseur étoile) dans le rôle de Frederi.
Enfin, le Boléro, de Maurice Béjar sur la musique on ne peut plus connue de Ravel. Une "mélodie" s'enroule inlassablement sur elle même, en entrainant de plus en plus de danseurs avec elle... A l'origine, Béjar avait voulu représenter une scène qui l'avait marquée en Grèce, celle d'une gitane dansant sur une table, suscitant l'ivresse sensuelle d'une assemblée masculine. Puis en 79, il a inversé les rôles, en donnant à Jorge Donn le rôle de la "mélodie" et en l'entourant d'une assemblée de femmes. La même année, une troisième version (celle que nous avons eue) est proposée, exclusivement masculine.
La "mélodie" (le rôle principal) était ici interpétée par Nicolas le riche, autre étoile du ballet de l'opéra de Paris. Cette troisième piece, bien que plus courte, n'en était pas moins littéralement envoutante...
Nous sommes ressortis sur un petit nuage, dans un rêve... Ces images de danseurs parfaits aux capacités physiques impressionnantes, ces petits pas de danseuses sur leurs pointes, ces tout petits bruits après des sauts majestueux qui font penser qu'ils s'envolent, ces danseurs... Bref, une soirée féérique et magnifique.
Enfin, le Boléro, de Maurice Béjar sur la musique on ne peut plus connue de Ravel. Une "mélodie" s'enroule inlassablement sur elle même, en entrainant de plus en plus de danseurs avec elle... A l'origine, Béjar avait voulu représenter une scène qui l'avait marquée en Grèce, celle d'une gitane dansant sur une table, suscitant l'ivresse sensuelle d'une assemblée masculine. Puis en 79, il a inversé les rôles, en donnant à Jorge Donn le rôle de la "mélodie" et en l'entourant d'une assemblée de femmes. La même année, une troisième version (celle que nous avons eue) est proposée, exclusivement masculine.
La "mélodie" (le rôle principal) était ici interpétée par Nicolas le riche, autre étoile du ballet de l'opéra de Paris. Cette troisième piece, bien que plus courte, n'en était pas moins littéralement envoutante...
Nous sommes ressortis sur un petit nuage, dans un rêve... Ces images de danseurs parfaits aux capacités physiques impressionnantes, ces petits pas de danseuses sur leurs pointes, ces tout petits bruits après des sauts majestueux qui font penser qu'ils s'envolent, ces danseurs... Bref, une soirée féérique et magnifique.
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