lundi 26 novembre 2007

Edouar Baer , la folle et véritable vie de Luigi prizzoti

C'est, je crois, le seul spectacle que Seb a choisi cette année (disons que je fais tous les ans une pré-selection qu'il approuve généralement, et qu'Edouard Baer n'en faisait pas partie, alors que Seb avait bien envie d'y aller, du coup voilà). Edouard Baer, je ne le connaissais même pas. Les grêves sont finies, on a les métros pour aller à créteil, ouf... je n'aurais pas refait des pieds et des mains pour aller voir quelque autre spectacle pièce sans ça.
En bref, c'est la vie d'un artiste qui dit raconter la sienne, de vie. Il y a beaucoup (trop) de monde sur scène, au moins 20 autres personnes. Et puis ça bouge beaucoup, un peu de cirque, un peu de danse, un peu de gags, un peu de théâtre, un peu de musique, un peu de mime... et puis ça s'enchaîne, sans qu'on arrive vraiment à voir un lien entre tout. C'est très décousu... rigolo, mais parfois très lourd, un peu long (2h15 de spectacle). On a le sentiment d'une improvisation permanente (une "ouvreuse" qui interrompt à plusieurs reprises le spectacle pour faire des annonces, un spectateurs qui n'en était pas un qui se porte volontaire pour une expérience sur scène, deux fous qui arrivent en courant en hurlant au beau milieu d'une danse, une grosse dame qui se met à chanter très fort dans la salle...), mais en même temps ce "pas terminé" du spectacle devient lourd... Bref, c'est rigolo, c'est plaisant, mais ça n'est pas fabuleux non plus.

jeudi 22 novembre 2007

Mr Roux

Tit suisse m'a fait découvrir un autre chanteur, je l'ai trouvé fort sympathique, quelques liens pour écouter de chouettes chansons trouvées sur le net... (j'arrive pas à mettre directement la page de youtube)

Petit rasta
Les nichons juvénilesp'tite pouff


et puis le site officiel, pour trouver d'autres extraits...

mercredi 21 novembre 2007

HHHHAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA

Voilà, ça va un peu mieux.
Ce matin j'ai envie de crier un bon coup, ça défoule; Et puis ça fait une semaine que j'ai un petit bout de colère tapis au fond du ventre qui monte qui monte qui monte, et là hier soir paf, tout est remonté (enfin vendredi soir aussi d'ailleurs mais entre temps c'était un peu retombé...). Et puis quand ça remonte pour un sujet, tous les sujets qui m'énervent remontent avec, genre marre d'habiter à Paris, genre marre de gagner mal ma vie, genre j'ai trop mangé ce soir, genre j'en ai marre de ces gamins pourris gâtés que sont les français... Bon aussi faut le dire, j'ai choisi mes milieux de travail, entre le service social de la SNCF (où les enfants me demandent comment ça se fait que je ne puisse pas être là, je suis pas conducteur de train pourtant, donc je devrais pas faire grêve... oui mais je viens comment, moi, au boulot ???) et l'assistance publique des hôpitaux de Paris, ben en ce moment ça ne parle pas shoping, coiffures et sorties au boulot, et par respect pour tous le monde même quand je ne suis pas forcément d'accord je me tais (oui oui, les collègues de 49 ans assistantes sociales à la sncf râlent de ne pas partir l'an prochain à la retraite, si si, je me tais).
Bref hier soir autre spectacle à Créteil, concert de Ridan. Comme tous les spectacles de cette année, sauf quelques uns, j'ai un peu choisi au hasard même des trucs que je ne connaissais pas, et Ridan en faisait partie (je suis peut être une inculte...). Donc lundi on est allé voir sur son site pour écouter des extraits, et on a trouvé ça plutôt chouette, du genre chansonnettes entre Benabar et les têtes raides, alors on s'est dit qu'on allait se bouger pour y aller malgré tout. Donc re galère pour arriver au concert.
Et puis la première partie du concert, c'était un petit groupe (inconnu à mon actif lui aussi... "Gavroche"). Et là... voilà, non mais je le redit, deux heure facilement de transport pour y arriver à ce concert (et pareil pour rentrer), pour se faire casser les oreilles (le groupe ne devait pas y être pour grand chose, on était pas de bol juste derrière les enceintes) en chansons pour s'entendre dire qu'on est tous des nantis, que si on fait la manche dans la rue et qu'on est malheureux on est français quand même, que la droite c'est la HAINE et la gauche c'est la vie, que MERDE !!! pourquoi même au concert tous le monde ne fait que de la politique à deux balle ultra manichéiste et simplifiée !!!! Je vous jure que j'en ai pleuré. Non mais c'est vrai, je gagne même pas le smic et pourtant je bosse, mon chéri ne bosse qu'à "mi temps" (12h par jour je précise, soit une demi journée n'est ce pas ?) et on ne peux même pas vivre dans plus de 30m2 à Paris, on est bloqués partout en ce moment parce que d'autres voudraient qu'on bosse jusque 70 ans pour qu'eux puissent partir à 50 ans en retraite, en concert on nous reproche d'être égoïste nous les français (et oui je le prend pour moi, je suis quand même française aussi), au cinéma on nous reproche de polluer, tout tout tout deviens polémique et politique. J'en peux plus je suis crevée et j'en ai marre, mais marre de ces gens qui disent vouloir faire bouger les chose en se marginalisant ou en faisant des manifs, qui ne pensent qu'à leur liberté à eux, alors que moi on m'a toujours appris que "la liberté des uns s'arrête là où commence celles des autres"...
Voilà, et puis ce matin toute énervée comme je l'étais je décide d'aller me défouler et de partir faire un footing, inutile de vous dire que j'avais la pêche. Et là je dépasse tout un groupe de coureurs en pulls vert (avec écrit dessus "troupes de montagne") et j'entends derrière moi "Eh les gars, visez un peu y'a la vaisselle qui nous dépasse !!"... et paf en plein dans la figure.
Et voilà, j'ai passé la dernière demi heure de footing à ronger mon frein en pensant que y'a aussi parmi tous ces cons des sales machos.
Vive la France, soyons heureux, aimons nous les uns les autres, youpi la vie es belle, tais toi et va bosser, t'es déjà en retard et tu vas louper le dernier train avant midi. Chouette.





lundi 19 novembre 2007

You kill me

Weekend films (à défaut de pouvoir aller voir chloé et Sylvain, hein, on ne dira pas à cause de qui on en a déjà plein les oreilles), c'est pas grave on en profite !!

"Tueur professionnel au service de Roman, le chef de la pègre locale de Buffalo, Frank a de plus en plus de mal à concilier son métier et son alcoolisme. Alors qu'il est envoyé pour tuer le chef d'un gang adverse, Frank connaît son premier échec : à moitié ivre, il plante l'opération. Roman l'envoie se faire oublier à San Francisco et charge une de ses relations, Dave, de faire en sorte qu'il arrête de boire. Entre les réunions d'alcooliques anonymes et son travail aux pompes funèbres, Frank découvre un nouveau monde et fait des rencontres étonnantes, dont la charmante Laurel. Frank va s'apercevoir qu'il n'est peut-être pas trop tard pour changer de vie..."

Et bien c'est un très chouette film. Pas de scène gnangnan, pas de scène trach non plus... ça finit bien sans être fleur bleue, et le scénario nous embraque bien. Les acteurs sont bons (Ben Kingsley, qu'on a découvert grâce à ce film, est attachant et joue super bien), bref, un bon moment.



Les simpsons (le film)


Samedi soir au resto Olivier nous a dit que VRAIMENT, il fallait qu'on voit ce film qui en valait la peine, que c'était hilarant et très chouette. Bon, on n'y avait pas encore été parce que clairement je n'avais pas envie de mettre 7euros dedans... et après coup je reste sur ma première impression, ça ne valait pas ce prix... C'est un peu drôle, certes, mais certains épisodes télévisés m'ont beaucoup plus plus. Un bon moment, oui, mais pas incontournable.

vendredi 16 novembre 2007

Sombrero (Decouflé)

Hier soir, nous devions allez voir ce spectacle, "sombrero" de Decouflé. Decouflé, c'est un chorégraphe qui fait des spectacle dont j'ai gardé des souvenirs absolument extraordinaires. Des mises en scène qui m'ont toujours époustouflées, aussi bien par la musique que par les costumes ou bien sûr, par la danse.
Et voilà, on avait les places, mais évidemment le spectacle était à Créteil, et en ces temps difficiles de GREVE, nous n'avions pas de metro pour y aller. Tournage de cervelle en 4, mise en place de divers possibilités... Je découvre que la ligne C propose 3 trains par heure, bon, nous irons donc à Choisy le roi pour que mami nous conduise...(grand merci à eux d'ailleurs !!!) Donc je suis partie de l'appart 2h30 avant le spectacle, histoire de marcher jusqu'au RER dont j'avais pris les horaires. Seb a bidouillé un trajet passant par la 14 (avec pas mal de marche à pattes également) et finalement on a réussi à être à 20h30 à Créteil !! ET on a pas été déçus, loin de là, de s'être un peu pris la tête pour y aller... (et pour en revenir d'ailleurs...)mais passons, nous y avons été, c'est le principal !!

"Toute vraisemblance entre ce texte et notre spectacle serait purement fortuite, accidentelle, voire intentionnelle.

Au départ, au début du commencement : un soupçon, juste l'ombre d'un soupçon.
Il fait chaud. Des bruits d'éperons se font entendre sourdement. La porte du saloon
bat son plein. Le sombre héros surgit de la nuit. Il tire plus vite que son ombre.
Hombre, quel est ton nombre ? Quel est le nombre des ombres ?
Il y a les ombres premiers ou décimaux. Il y a les ombres chinoises, les ombres sombres, les ombres lumineuses. Les ombres portées, les ombres îles du monde. Les ombres d'un doute...
Je suis comme mon ombre, partout où je vais elle est là, partout où elle va je suis là ; je ne suis que l'ombre de moi-même ; un corps c'est toujours avec son ombre, un corps sait qu'une ombre n'est pas un corset.
Tout un chacun a une ombre, toute ombre a un chacun. Que font nos ombres lorsque nous avons le dos tourné ? Ombres, où êtes-vous la nuit ?
Mais au fait, on dit un ombre ou une ombre ? Il ou elle ? Mon ombre : il, ou mon
ombre : elle ?"

Voilà, c'est l'avant goût que nous avons eu en entrant dans la salle... Avant que le spectacle ne commence.
Des jeux d'ombres sous toutes les formes. Des jeux avec des "vraies" ombres, à savoir des personnes peintes en noir dansant derrière des autres danseurs blancs, mais aussi des jeux de lumières propices à créer des ombres curieuses, sur des sols pas forcément horizontaux histoire d'accentuer les effets... derrière des paravents transparents, complétées par des films à retardement, et mis en scène avec des lumières impressionnantes... le tout avec des musiques variées et entraînantes, bref, un vrai régal.





lundi 5 novembre 2007

caschback



Hier soir, en rentrant de notre petite balade dans paris, nous avons regardé ce petit délice.

"A la suite du choc provoqué par une rupture amoureuse, Ben devient insomniaque. Afin de mettre à profit ce temps supplémentaire qui lui est imparti, il décide de rejoindre l’équipe iconoclaste d’une supérette anglaise. Chaque employé, plus loufoque que son voisin, fait preuve d’imagination pour tromper le temps qui s’écoule désespérément lentement. Ben découvre alors qu’il a le pouvoir de figer le temps. Il en profite pour s’adonner à ce qu’il aime vraiment, dessiner la beauté féminine. Il semble bien que seul Sharon, la jolie caissière, ait le pouvoir de rompre ce charme..."

Un joli film tranquille, à la fois drôle et touchant. Dans la tête de Ben (c'est lui la voix off), on se retrouve dans un étrange univers. On voit les choses telles qu'il les trouve belles, et c'est bien sympa (il y a plein de filles avec des gros seins, quelle surprise !!!).
Un très bon moment, sans aucun doute.

Un jour sur terre



L'an dernier, nous avons été invité à une soirée au vieux campeur où nous avaient été présentés les films des lauréats du concours d'Antibes. C'était des films sous marins, absolument époustouflants et magnifiques. Alors quand j'ai vu la bande annonce de ce film, avec des prises de vues aussi belles, et notamment des scène marines, j'ai eu très envie d'y aller. La semaine dernière on n'avait pas pu, ce samedi, en compagnie de titsuisse et Jérôme, on y est allé.
Je ne suis pas déçue des images. Les scènes sont splendides, rien à dire. Par contre on aimerait savoir d'où elles viennent... les seules indications sont "1000m au sud du pôle nord" ou "1500m au sud de l'équateur", bref, la terre est vaste, donc c'est assez peu précis... Et puis les scènes sont un peu décousues, on passe d'une troupe d'éléphant en Afrique à un lynx dans une toundra enneigée... sans fils conducteur; ça manque un peu.
Enfin je me serais bien passée des moults messages politiques à la fins. Oui, la planète se réchauffe, enfin bon, je pense que pour ma part je fais suffisamment attention pour qu'en plus à la fin d'un film on ne vienne pas me faire la morale...
Voilà, mais sinon les images sont très belles et valent la peine d'être vues sur grand écran.