"Au lendemain d'une fusillade à Naples, Matteo voit s'effondrer toute raison d'être.
Son petit garçon est mort. Sa femme, Giuliana, disparaît. Lui-même s'enfonce dans la solitude et, nuit après nuit, à bord de son taxi vide, parcourt sans raison les rues de la ville. Mais, un soir, il laisse monter en voiture une cliente étrange qui, pour paiement de sa course, lui offre à boire dans un minuscule café. Matteo y fera la connaissance du patron, Garibaldo, de l'impénitent curé don Mazerotti, et surtout du professeur Provolone, personnage haut en couleur, aussi érudit que sulfureux, qui tient d'étranges discours sur la réalité des Enfers.
Et qui prétend qu'on peut y descendre. Ceux qui meurent emmènent dans l'Au-Delà un peu de notre vie, et nous désespérons de la recouvrer, tant pour eux-mêmes que pour apaiser notre douleur. C'est dans la conscience de tous les deuils - les siens, les nôtres - que Laurent Gaudé oppose à la mort un des mythes les plus forts de l'histoire de l'humanité."
Moi qui suis une fan de Laurent Gaudé...Le style est bien là, mais l'histoire ne tient pas debout... Du coup, peut être parce que j'attendais un roman vraisemblable, j'ai été assez déçue. A peine une touche d'espoir et de positivité sur la dernière phrase dans un roman sombre et noir... Déception, donc.