vendredi 19 décembre 2008

La porte des enfers (Laurent Gaudé)

:) :(
"Au lendemain d'une fusillade à Naples, Matteo voit s'effondrer toute raison d'être.
Son petit garçon est mort. Sa femme, Giuliana, disparaît. Lui-même s'enfonce dans la solitude et, nuit après nuit, à bord de son taxi vide, parcourt sans raison les rues de la ville. Mais, un soir, il laisse monter en voiture une cliente étrange qui, pour paiement de sa course, lui offre à boire dans un minuscule café. Matteo y fera la connaissance du patron, Garibaldo, de l'impénitent curé don Mazerotti, et surtout du professeur Provolone, personnage haut en couleur, aussi érudit que sulfureux, qui tient d'étranges discours sur la réalité des Enfers.
Et qui prétend qu'on peut y descendre. Ceux qui meurent emmènent dans l'Au-Delà un peu de notre vie, et nous désespérons de la recouvrer, tant pour eux-mêmes que pour apaiser notre douleur. C'est dans la conscience de tous les deuils - les siens, les nôtres - que Laurent Gaudé oppose à la mort un des mythes les plus forts de l'histoire de l'humanité."

Moi qui suis une fan de Laurent Gaudé...Le style est bien là, mais l'histoire ne tient pas debout... Du coup, peut être parce que j'attendais un roman vraisemblable, j'ai été assez déçue. A peine une touche d'espoir et de positivité sur la dernière phrase dans un roman sombre et noir... Déception, donc.

lundi 15 décembre 2008

Burn after Reading


Le dernier film des frères Cohen, vu à Annecy samedi soir.
Bof bof bof...
Un film avec quelques bons moments, mais quand même un peu... pathétique. Des personnages tous aussi stupides les uns que les autres à leur manière, tous aussi malheureux et mal dans leur peau (là encore de différente manière, certes), qui à partir de rien arrivent à se mettre dans des situations complètement abracadabrantes et fort peu vraisemblables. Enfin bon, certains passages sont drôles, mais globalement on été assez déçus.

"Osborne Cox, analyste à la CIA, est convoqué à une réunion ultrasecrète au quartier général de l'Agence à Arlington, en Virginie. Malheureusement pour lui, il découvre rapidement l'objectif de cette réunion : il est renvoyé. Cox ne prend pas très bien la nouvelle. Il rentre chez lui à Georgetown pour écrire ses mémoires et noyer ses ennuis dans l'alcool - pas nécessairement dans cet ordre. Sa femme, Katie, est consternée, mais pas vraiment surprise. Elle a une liaison avec Harry Pfarrer, un marshal fédéral marié pour qui elle décide alors de quitter Cox.
Quelque part dans une banlieue de Washington, à des années-lumière de là, Linda Litzke, employée au club de remise en forme Hardbodies Fitness, a du mal à se concentrer sur son travail. La seule chose qui l'intéresse, c'est l'opération de chirurgie esthétique d'ampleur qu'elle désire subir. Elle compte sur son collègue, Chad Feldheimer, pour faire son boulot à sa place. Linda est à peine consciente que le directeur de la salle de sport, Ted Treffon, est fou d'elle, même si elle rencontre d'autres hommes via Internet.
Lorsqu'un CD contenant des informations destinées au livre de Cox tombe accidentellement entre les mains de Linda et Chad, tous deux décident de tirer parti de cette aubaine. Alors que Ted se fait du souci, persuadé que "rien de bon ne sortira de tout ça", les événements se précipitent et échappent bientôt à tout contrôle, occasionnant une série de rencontres aussi dangereuses qu'hilarantes..."

Mes amis, Mes amours (Marc Lévy)

"Quand deux pères trentenaires réinventent la vie en s'installant sous un même toit, ils s'imposent deux règles impossibles : pas de baby-sitter et aucune présence féminine dans la maison. Dans le "village français", au coeur de Londres, une histoire d'amitié, des histoires d'amour, les destins croisés des personnages d'une comédie drôle et tendre. "

J'avais emprunté les deux pavés de cet auteur du même coup à la bibliothèque (en même temps que 6 autres bouquins, j'ai de quoi tenir jusqu'au début du mois de janvier à mon retour de congé du CMPP !!!), du coup voilà. De celui là est sorti un film il me semble d'après l'histoire, mais je ne l'avais pas vu...
Un moment simple, pas trop de remue méninges, pas de prise de tête, un peu plom plom quand même... ça va une fois de temps en temps mais là deux coup sur coup je ne sais pas trop si c'était une bonne idée.


lundi 8 décembre 2008

Stella

Il ne passait plus dans beaucoup de salle, ce film que j'avais envie de voir depuis 15jours. Nous avons donc été découvrir le MK2 quaie de Loire, dimanche, après une jolie balade dans le 10eme arrondissement.
Une histoire touchante, des acteurs justes, mais un film un peu mou tout de même... Beaucoup de choses attendues finalement, dont on se doute dès les premiers instants. Et puis un état d'esprit des années 70 qui, à mon avis, ne fait echo que dans la tête de personnes de cette génération.... Par exemple, quels jeunes aujourd'hui, scolarisés en 6eme, pensent encore que le collège est une CHANCE pour eux ??? Moi qui en cottoie beaucoup, vraiment, je peux sans hésiter affirmer que très très peu de pré-ado ont ce genre de pensées...
Mais à part ça un bon moment malgré tout, dans un cinéma très chouette.

samedi 6 décembre 2008

Toutes ces choses qu'on ne s'est pas dites (Marc Lévy)

Décidément quand j'emprunte des livres à la bibliothèque je lis deux fois plus. c'est pas mal en même temps...
Donc le dernier (enfin, il est sorti au mois de mai quand même) de Marc Lévy; Je suis rentrée dedans un peu à reculons, parce que Marc Lévy je le confond toujours avec Guillaume Musso, et le dernier livre de ce genre je ne l'avais pas du tout, mais pas du tout aimé. Mais en fait et bien là, ça a coulé tout seul... Certes il y a plein de clichés, mais aussi beaucoup de trouvailles et une histoire finalement assez touchante...

Mot de l'éditeur

"Quelques jours avant son mariage, Julia reçoit un coup de fil du secrétaire particulier de son père.
Comme elle l’avait pressenti, Anthony Walsh – homme d’affaires brillant, mais père distant – ne pourra pas assister à la cérémonie.

Pour une fois, Julia reconnaît qu’il a une excuse irréprochable. Il est mort.

Julia ne peut s’empêcher de voir là un dernier clin d’œil de son père, qui a toujours eu un don très particulier pour disparaître soudainement et faire basculer le cours de sa vie.

Le lendemain de l’enterrement, Julia découvre que son père lui réserve une autre surprise. Sans doute le voyage le plus extraordinaire de sa vie… et peut-être pour eux l’occasion de se dire, enfin, toutes les choses qu’ils ne se sont pas dites.

Marc Levy renoue ici avec l’univers romantique et fantastique qui l’a fait connaître.
Dans cette aventure pleine de suspense, de tendresse et d’humour, l’auteur nous entraîne au cœur de la relation entre un père et sa fille et nous raconte l’histoire d’un premier amour – celui qui ne meurt jamais."

The sound of Silence (Alvis Hermanis)

En 2006 nous avions vu la première pièce de cete troupe, "Long life, pièce sans parole qui nous montrait pendant 2h la vie de retraités dans un appartement collectif en Estonie. C'était extra.
Jeudi soir, nous avons vu le flash back, 40 ans avant, dans le même appartement communautaire, avec les même personnages mais adul-escents, toujours sans aucune parole mais rythmé des chansons de l'album éponyme de Simon et Garfunkel. Les chansons (toujours aussi superbes) surgissent à n'importe quel moment, à l'ouverture d'un livre, dans le goulot d'un bocal, dans la coulée d'eau imaginaire de la douche, à travers la radio, dans les tuyaux des canalisations, dans les mouvements des uns et des autres...
"dans ce petit zoo domestique chacun va bientôt perdre son innocence, les illusions d'un bonheur collectif possible rejoignant ainsi les soubresauts de la civilisation occidentale de la fin des années 62 et le désaveu de l'une de ses dernières utopies. "
Un moment excellent, des instants biens trouvés, des acteurs géniaux, bref, un petit moment de bonheur.

mercredi 3 décembre 2008

Un lieu incertain (Fred Vargas)


:) :) :) :)
J'aime toujours autant les Fred Vargas...

Présentation de l'éditeur
" - Bien, dit Clyde-Fox en se rechaussant. Sale histoire. Faites votre job, Radstock, allez voir ça. C'est un tas de vieilles chaussures posées sur le trottoir. Préparez votre âme. Il y en a une vingtaine peut-être, vous ne pouvez pas les manquer.
- Ce n'est pas mon job, Clyde-Fox.
Bien sûr que si. Elles sont alignées avec soin, les pointes dirigées vers le cimetière. Je vous parle évidemment de la vieille grille principale.
- Le vieux cimetière est surveillé la nuit. Fermé pour les hommes et pour les chaussures des hommes.
- Eh bien elles veulent entrer tout de même, et toute leur attitude est très déplaisante. Allez les regarder, faites votre job.
- Clyde-Fox, je me fous que vos vieilles chaussures veuillent entrer là-dedans.
- Vous avez tort, Radstock. Parce qu'il y a les pieds dedans.
Il y eut un silence, une onde de choc désagréable. Une petite plainte sortit de la gorge d'Estalère, Danglard serra les bras. Adamsberg arrêta sa marche et leva la tête. "

Bill T Jones "Chapel/chapter"

Sur scène des danseurs en orange sur un échiquier, ramenés sans cesse vers l'intérieur du jeux par des personnes en marron. On s'intalle dans la salle alors que les danseurs sont déjà là.
Une première histoire, une confession, un aveu d'un crime familial mimé et dansé, sur fond de musique superbe (une guitare extra...). Trois fois redite, l'histoire est chantée, sous forme d'un interrogatoire par l'interrogateur (?), par l'interrogé puis en accéléré. Chaque fois dansé, mêmes pas mais plus ou moins rapides et plus ou moins accentués sur certains passages.
Une autre confession, celle d'un père qui a maltraité puis fini par tuer sa fille. Dansé encore une fois, trois fois de suite également, différemment à chaque fois.
On réalise alors que les coupables sont en orange et les morts en marron. Certains sont neutres on suppose qu'ils sont en bleu, mais ce n'est pas systématique.
Autre histoire, toujours sous forme de confession/interrogatoire, deux amis sur le bord d'une falaise, l'un se retourne et son ami est tombé en bas et flotte dans le torrent du dessous. L'ami qui raconte a un Tshirt orange et un pantalon marron... Mi coupable ?
Une autre histoire encore, je ne sais plus exactement, encore un crime. Sur fond de chant également, et de musique agréable.
Les coupables se rassemblent petit à petit vers le centre, la musqiue se fait plus dense, on retrouve progressivement l'échiquier du départ qui prend un nouveau sens, une prison ? que je n'avais pas vue initialement.

C'est ver sla fin qu'on réalise qu'il n'y avait que deux musiciens, un violoniste et un guitariste, que le saxo qu'on entendait depuis le début ainsi que la batterie sont des jeux de levres et de cordes des deux musiciens.
Un spectacle excellent, un moment magique, vraiment.

Le garçon dans la lune (Kate O Riordan - Joelle Losfeld)

:) :) :)

Résumé : Mariés depuis dix ans, Julia et Brian traversent une crise conjugale en demi-teinte. Julia s’interroge avec causticité sur la personnalité de l’homme qu’elle a épousé. Pourquoi lui semble-t-il si souvent impassible devant certains événements de la vie quotidienne ? Leur fils Sam, sept ans, est un enfant sensible et enclin à la rêverie qui voit dans la lune un petit garçon qui pleure. Lors d’un week-end, ils quittent Londres pour rendre visite au père de Brian en Irlande. Un drame affreux survient, qui se soldera par l’échec de leur union. Julia pourtant décide d’aller vivre chez son beau-père, un homme tyrannique. En lisant des carnets dérobés, rédigés par la mère de Brian depuis décédée, elle ressuscite le secret qui étouffe les membres de la famille.