vendredi 16 novembre 2007

Sombrero (Decouflé)

Hier soir, nous devions allez voir ce spectacle, "sombrero" de Decouflé. Decouflé, c'est un chorégraphe qui fait des spectacle dont j'ai gardé des souvenirs absolument extraordinaires. Des mises en scène qui m'ont toujours époustouflées, aussi bien par la musique que par les costumes ou bien sûr, par la danse.
Et voilà, on avait les places, mais évidemment le spectacle était à Créteil, et en ces temps difficiles de GREVE, nous n'avions pas de metro pour y aller. Tournage de cervelle en 4, mise en place de divers possibilités... Je découvre que la ligne C propose 3 trains par heure, bon, nous irons donc à Choisy le roi pour que mami nous conduise...(grand merci à eux d'ailleurs !!!) Donc je suis partie de l'appart 2h30 avant le spectacle, histoire de marcher jusqu'au RER dont j'avais pris les horaires. Seb a bidouillé un trajet passant par la 14 (avec pas mal de marche à pattes également) et finalement on a réussi à être à 20h30 à Créteil !! ET on a pas été déçus, loin de là, de s'être un peu pris la tête pour y aller... (et pour en revenir d'ailleurs...)mais passons, nous y avons été, c'est le principal !!

"Toute vraisemblance entre ce texte et notre spectacle serait purement fortuite, accidentelle, voire intentionnelle.

Au départ, au début du commencement : un soupçon, juste l'ombre d'un soupçon.
Il fait chaud. Des bruits d'éperons se font entendre sourdement. La porte du saloon
bat son plein. Le sombre héros surgit de la nuit. Il tire plus vite que son ombre.
Hombre, quel est ton nombre ? Quel est le nombre des ombres ?
Il y a les ombres premiers ou décimaux. Il y a les ombres chinoises, les ombres sombres, les ombres lumineuses. Les ombres portées, les ombres îles du monde. Les ombres d'un doute...
Je suis comme mon ombre, partout où je vais elle est là, partout où elle va je suis là ; je ne suis que l'ombre de moi-même ; un corps c'est toujours avec son ombre, un corps sait qu'une ombre n'est pas un corset.
Tout un chacun a une ombre, toute ombre a un chacun. Que font nos ombres lorsque nous avons le dos tourné ? Ombres, où êtes-vous la nuit ?
Mais au fait, on dit un ombre ou une ombre ? Il ou elle ? Mon ombre : il, ou mon
ombre : elle ?"

Voilà, c'est l'avant goût que nous avons eu en entrant dans la salle... Avant que le spectacle ne commence.
Des jeux d'ombres sous toutes les formes. Des jeux avec des "vraies" ombres, à savoir des personnes peintes en noir dansant derrière des autres danseurs blancs, mais aussi des jeux de lumières propices à créer des ombres curieuses, sur des sols pas forcément horizontaux histoire d'accentuer les effets... derrière des paravents transparents, complétées par des films à retardement, et mis en scène avec des lumières impressionnantes... le tout avec des musiques variées et entraînantes, bref, un vrai régal.





2 commentaires:

Delphine a dit…

Et vous êtes rentrés comment??? Je veux le fin mot de l'histoire!!!

titbeurre a dit…

Un bus ramène toujours les spectateurs jusque la place de la Bastille. De là nous avons marché, une grosse demi heure, mais ce n'est pas catastrophique !!! à minuit nous étions couchés !!!