vendredi 14 septembre 2007

Sicko

Hier soir, alors que Seb avait une "soirée boulot", je me suis décidée à aller au ciné toute seule. Plusieurs films à l'affiche en ce moment me tentent, je me suis finalement décidée pour celui ci.
Bon, je ne sais pas si j'ai appris grand chose... J'ai en tout cas encore une fois redécouvert à quel point les américains sont stupides et égoïstes.
Il manque quelques éléments tout de même pour rendre ce film un peu plus réaliste. Le spectateur n'a aucune idée du prix des cotisations à la sécurité sociale ni aux Etats Unis ni dans aucun des autres pays cités. C'est donc difficile de comparer... en France les cotisations sécurité sociales sont chères, et en plus nous avons presque tous des mutuelles qui nous coûtent aussi très cher. Combien payent les américains par mois ? Par an ?
En France, il est clairement dit que TOUS les soins sont gratuits. Ok, mais tous les mois je paye une mutuelle, et quand j'achète des lunettes il m'en reste une part à charge. Je ne m'endète pas pour me soigner comme les américains, c'est vrai, et je trouve d'ailleurs normal de participer un peu à ma santé, mais il est faux de dire que tout est gratuit.
Il n'en reste pas moins que le comportement '"normal" des américains serait bien souvent considéré en France comme "non assistance à personne en danger" (ne pas prendre en urgence quelqu'un sous prétexte que son assurance maladie ne couvre pas les soins sur CET hôpital, et l'envoyer à l'autre bout de la ville pour qu'il meure en route... par exemple).
Bon, je reste sur ma faim, j'aurais aimé un film plus "documentaire" et moins dichotomiste (tout noir aux US, tout blanc et parfait en franc et en angleterre...). Interessant quand même...

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Mickael Moore est connu pour faire des films à polémique, c'est donc un peu normal qu'il présente le système Francais et Anglais comme étant "parfait". Parce que sinon, comment pourrait-il faire un contraste avec celui des US ? Ce avec ce contraste qu'il créé en partie, qu'il peut faire sa polémique. Cependant, même si il force le trait, tout se base sur du réel et du vécu, ce qui impacte d'autant plus le téléspectateur.