mardi 18 décembre 2007

Prenez soin du chien

Drôle d'immeuble... Moi qui croyais avoir eu la chance du siècle en trouvant cet appartement, je me demande maintenant si ce n'était pas un coup du sort encore plus tordu que d'habitude ! J'étais tellement heureux en arrivant ici... Je pensais avoir enfin enrayé le cycle infernal qui me confrontait à l'ennemi héréditaire du genre humain, à l'être qui vous fait douter de l'existence de Dieu : l'agent immobilier.
Max Corneloup, auteur de romans-feuilletons, vient d'aménager au 5, rue de la Doulce-Belette. Pile en face de chez lui, Eugène Fluche, artiste peintre collé à sa fenêtre, l'observe à longueur de journée. Exaspéré, Max se met à espionner les moindres gestes d'Eugène et consigne le tout dans son journal intime. La méfiance règne. Pour l'entretenir, il y a la concierge, madame Ladoux, un cinéaste fou, monsieur Zamora, un auteur de romans érotiques, Lazare Montagnac, un chien, Hector, et d'autres personnages hauts en couleur...

C'est en errant dans la seule librairie d'Evreux la semaine dernière qu'avec maman, nous avons choisi quelques bouquins qui nous tentaient. "Prenez soin du chien" faisait partie du lot, et je me suis régalée !!

jeudi 13 décembre 2007

XXY

Mardi soir Magali m'avait proposé de l'accompagner à l'avant première du film XXY. Contente d'aller au cinéma et de revoir Magali (que je n'avais pas vue depuis bien longtemps), c'est avec plaisir que je l'ai retrouvée devant le Gaumont des champs Elysées.
XXY, c'est un passage de la vie d'Alex, un(e) adolescent(e) de 15 ans, née avec 2 chromosomes X et un Y. Aux yeux des autres elle est une fille, elle même ne sait pas trop "ce" qu'elle est, étant physiquement les 2 à la fois.
C'est un très beau film, touchant et très "pudique" finalement, malgrès un sujet pas forcément facile à aborder.

vendredi 7 décembre 2007

Via katlehong danse

C'est un groupe de danse qu'on avait vu l'an dernier et qui m'avait beaucoup plu. 9 danseurs africains qui sautaient partout, faisaient la musique de leurs danse en dansant, en tapant sur leurs bottes ou en claquant des talons... je les avais trouvés géniaux. Hier soir donc, nouveau spectacle de cette même troupe. Deux petites mises en scènes par 2 chorégraphes différents. C'était moins bien que ce que j'attendais... le premier m'a limite endormie, mais contenait quand même plein de petits jeux rigolos. Le second était complètement décousu, loufoque et drôle, un peu trop incongru même parfois (les danseurs déguisés en canards qui se regardent eux même sur un film...). C'était un moment agréable, mais il y avait trop peu de danse, en fait. C'est justement pour leur prouesses que j'avais été séduite, là j'ai été un peu déçue...

mardi 4 décembre 2007

Preljocaj, Roméo et Juliette

Vendredi soir nous sommes allés voir ce superbe ballet : Roméo et Juliette, dans un décors de Billal, choregraphié par Angelin Preljocaj... un délice. L'ensemble sur la musique envoûtante de serge Prokivief "Roméo et Juliette".
Bon, je n'ai pas tout retrouvé de mes souvenirs de l'histoire (mais qui est mort là ? c'est qui ceux là ?) parce que bon, l'histoire du "poison" c'est un drap rouge dans lequel s'enveloppent les gens, hum, pas clair... et puis il y a beaucoup de gens en noir sans qu'on sache vraiment s'ils appartiennent à un clan ou s'ils sont neutres (comme le sorcier)... Mais bon, malgré ces quelques incompréhensions, le spectacle était magnifique. Un moment très agréable pour finir la semaine,

lundi 26 novembre 2007

Edouar Baer , la folle et véritable vie de Luigi prizzoti

C'est, je crois, le seul spectacle que Seb a choisi cette année (disons que je fais tous les ans une pré-selection qu'il approuve généralement, et qu'Edouard Baer n'en faisait pas partie, alors que Seb avait bien envie d'y aller, du coup voilà). Edouard Baer, je ne le connaissais même pas. Les grêves sont finies, on a les métros pour aller à créteil, ouf... je n'aurais pas refait des pieds et des mains pour aller voir quelque autre spectacle pièce sans ça.
En bref, c'est la vie d'un artiste qui dit raconter la sienne, de vie. Il y a beaucoup (trop) de monde sur scène, au moins 20 autres personnes. Et puis ça bouge beaucoup, un peu de cirque, un peu de danse, un peu de gags, un peu de théâtre, un peu de musique, un peu de mime... et puis ça s'enchaîne, sans qu'on arrive vraiment à voir un lien entre tout. C'est très décousu... rigolo, mais parfois très lourd, un peu long (2h15 de spectacle). On a le sentiment d'une improvisation permanente (une "ouvreuse" qui interrompt à plusieurs reprises le spectacle pour faire des annonces, un spectateurs qui n'en était pas un qui se porte volontaire pour une expérience sur scène, deux fous qui arrivent en courant en hurlant au beau milieu d'une danse, une grosse dame qui se met à chanter très fort dans la salle...), mais en même temps ce "pas terminé" du spectacle devient lourd... Bref, c'est rigolo, c'est plaisant, mais ça n'est pas fabuleux non plus.

jeudi 22 novembre 2007

Mr Roux

Tit suisse m'a fait découvrir un autre chanteur, je l'ai trouvé fort sympathique, quelques liens pour écouter de chouettes chansons trouvées sur le net... (j'arrive pas à mettre directement la page de youtube)

Petit rasta
Les nichons juvénilesp'tite pouff


et puis le site officiel, pour trouver d'autres extraits...

mercredi 21 novembre 2007

HHHHAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA

Voilà, ça va un peu mieux.
Ce matin j'ai envie de crier un bon coup, ça défoule; Et puis ça fait une semaine que j'ai un petit bout de colère tapis au fond du ventre qui monte qui monte qui monte, et là hier soir paf, tout est remonté (enfin vendredi soir aussi d'ailleurs mais entre temps c'était un peu retombé...). Et puis quand ça remonte pour un sujet, tous les sujets qui m'énervent remontent avec, genre marre d'habiter à Paris, genre marre de gagner mal ma vie, genre j'ai trop mangé ce soir, genre j'en ai marre de ces gamins pourris gâtés que sont les français... Bon aussi faut le dire, j'ai choisi mes milieux de travail, entre le service social de la SNCF (où les enfants me demandent comment ça se fait que je ne puisse pas être là, je suis pas conducteur de train pourtant, donc je devrais pas faire grêve... oui mais je viens comment, moi, au boulot ???) et l'assistance publique des hôpitaux de Paris, ben en ce moment ça ne parle pas shoping, coiffures et sorties au boulot, et par respect pour tous le monde même quand je ne suis pas forcément d'accord je me tais (oui oui, les collègues de 49 ans assistantes sociales à la sncf râlent de ne pas partir l'an prochain à la retraite, si si, je me tais).
Bref hier soir autre spectacle à Créteil, concert de Ridan. Comme tous les spectacles de cette année, sauf quelques uns, j'ai un peu choisi au hasard même des trucs que je ne connaissais pas, et Ridan en faisait partie (je suis peut être une inculte...). Donc lundi on est allé voir sur son site pour écouter des extraits, et on a trouvé ça plutôt chouette, du genre chansonnettes entre Benabar et les têtes raides, alors on s'est dit qu'on allait se bouger pour y aller malgré tout. Donc re galère pour arriver au concert.
Et puis la première partie du concert, c'était un petit groupe (inconnu à mon actif lui aussi... "Gavroche"). Et là... voilà, non mais je le redit, deux heure facilement de transport pour y arriver à ce concert (et pareil pour rentrer), pour se faire casser les oreilles (le groupe ne devait pas y être pour grand chose, on était pas de bol juste derrière les enceintes) en chansons pour s'entendre dire qu'on est tous des nantis, que si on fait la manche dans la rue et qu'on est malheureux on est français quand même, que la droite c'est la HAINE et la gauche c'est la vie, que MERDE !!! pourquoi même au concert tous le monde ne fait que de la politique à deux balle ultra manichéiste et simplifiée !!!! Je vous jure que j'en ai pleuré. Non mais c'est vrai, je gagne même pas le smic et pourtant je bosse, mon chéri ne bosse qu'à "mi temps" (12h par jour je précise, soit une demi journée n'est ce pas ?) et on ne peux même pas vivre dans plus de 30m2 à Paris, on est bloqués partout en ce moment parce que d'autres voudraient qu'on bosse jusque 70 ans pour qu'eux puissent partir à 50 ans en retraite, en concert on nous reproche d'être égoïste nous les français (et oui je le prend pour moi, je suis quand même française aussi), au cinéma on nous reproche de polluer, tout tout tout deviens polémique et politique. J'en peux plus je suis crevée et j'en ai marre, mais marre de ces gens qui disent vouloir faire bouger les chose en se marginalisant ou en faisant des manifs, qui ne pensent qu'à leur liberté à eux, alors que moi on m'a toujours appris que "la liberté des uns s'arrête là où commence celles des autres"...
Voilà, et puis ce matin toute énervée comme je l'étais je décide d'aller me défouler et de partir faire un footing, inutile de vous dire que j'avais la pêche. Et là je dépasse tout un groupe de coureurs en pulls vert (avec écrit dessus "troupes de montagne") et j'entends derrière moi "Eh les gars, visez un peu y'a la vaisselle qui nous dépasse !!"... et paf en plein dans la figure.
Et voilà, j'ai passé la dernière demi heure de footing à ronger mon frein en pensant que y'a aussi parmi tous ces cons des sales machos.
Vive la France, soyons heureux, aimons nous les uns les autres, youpi la vie es belle, tais toi et va bosser, t'es déjà en retard et tu vas louper le dernier train avant midi. Chouette.





lundi 19 novembre 2007

You kill me

Weekend films (à défaut de pouvoir aller voir chloé et Sylvain, hein, on ne dira pas à cause de qui on en a déjà plein les oreilles), c'est pas grave on en profite !!

"Tueur professionnel au service de Roman, le chef de la pègre locale de Buffalo, Frank a de plus en plus de mal à concilier son métier et son alcoolisme. Alors qu'il est envoyé pour tuer le chef d'un gang adverse, Frank connaît son premier échec : à moitié ivre, il plante l'opération. Roman l'envoie se faire oublier à San Francisco et charge une de ses relations, Dave, de faire en sorte qu'il arrête de boire. Entre les réunions d'alcooliques anonymes et son travail aux pompes funèbres, Frank découvre un nouveau monde et fait des rencontres étonnantes, dont la charmante Laurel. Frank va s'apercevoir qu'il n'est peut-être pas trop tard pour changer de vie..."

Et bien c'est un très chouette film. Pas de scène gnangnan, pas de scène trach non plus... ça finit bien sans être fleur bleue, et le scénario nous embraque bien. Les acteurs sont bons (Ben Kingsley, qu'on a découvert grâce à ce film, est attachant et joue super bien), bref, un bon moment.



Les simpsons (le film)


Samedi soir au resto Olivier nous a dit que VRAIMENT, il fallait qu'on voit ce film qui en valait la peine, que c'était hilarant et très chouette. Bon, on n'y avait pas encore été parce que clairement je n'avais pas envie de mettre 7euros dedans... et après coup je reste sur ma première impression, ça ne valait pas ce prix... C'est un peu drôle, certes, mais certains épisodes télévisés m'ont beaucoup plus plus. Un bon moment, oui, mais pas incontournable.

vendredi 16 novembre 2007

Sombrero (Decouflé)

Hier soir, nous devions allez voir ce spectacle, "sombrero" de Decouflé. Decouflé, c'est un chorégraphe qui fait des spectacle dont j'ai gardé des souvenirs absolument extraordinaires. Des mises en scène qui m'ont toujours époustouflées, aussi bien par la musique que par les costumes ou bien sûr, par la danse.
Et voilà, on avait les places, mais évidemment le spectacle était à Créteil, et en ces temps difficiles de GREVE, nous n'avions pas de metro pour y aller. Tournage de cervelle en 4, mise en place de divers possibilités... Je découvre que la ligne C propose 3 trains par heure, bon, nous irons donc à Choisy le roi pour que mami nous conduise...(grand merci à eux d'ailleurs !!!) Donc je suis partie de l'appart 2h30 avant le spectacle, histoire de marcher jusqu'au RER dont j'avais pris les horaires. Seb a bidouillé un trajet passant par la 14 (avec pas mal de marche à pattes également) et finalement on a réussi à être à 20h30 à Créteil !! ET on a pas été déçus, loin de là, de s'être un peu pris la tête pour y aller... (et pour en revenir d'ailleurs...)mais passons, nous y avons été, c'est le principal !!

"Toute vraisemblance entre ce texte et notre spectacle serait purement fortuite, accidentelle, voire intentionnelle.

Au départ, au début du commencement : un soupçon, juste l'ombre d'un soupçon.
Il fait chaud. Des bruits d'éperons se font entendre sourdement. La porte du saloon
bat son plein. Le sombre héros surgit de la nuit. Il tire plus vite que son ombre.
Hombre, quel est ton nombre ? Quel est le nombre des ombres ?
Il y a les ombres premiers ou décimaux. Il y a les ombres chinoises, les ombres sombres, les ombres lumineuses. Les ombres portées, les ombres îles du monde. Les ombres d'un doute...
Je suis comme mon ombre, partout où je vais elle est là, partout où elle va je suis là ; je ne suis que l'ombre de moi-même ; un corps c'est toujours avec son ombre, un corps sait qu'une ombre n'est pas un corset.
Tout un chacun a une ombre, toute ombre a un chacun. Que font nos ombres lorsque nous avons le dos tourné ? Ombres, où êtes-vous la nuit ?
Mais au fait, on dit un ombre ou une ombre ? Il ou elle ? Mon ombre : il, ou mon
ombre : elle ?"

Voilà, c'est l'avant goût que nous avons eu en entrant dans la salle... Avant que le spectacle ne commence.
Des jeux d'ombres sous toutes les formes. Des jeux avec des "vraies" ombres, à savoir des personnes peintes en noir dansant derrière des autres danseurs blancs, mais aussi des jeux de lumières propices à créer des ombres curieuses, sur des sols pas forcément horizontaux histoire d'accentuer les effets... derrière des paravents transparents, complétées par des films à retardement, et mis en scène avec des lumières impressionnantes... le tout avec des musiques variées et entraînantes, bref, un vrai régal.





lundi 5 novembre 2007

caschback



Hier soir, en rentrant de notre petite balade dans paris, nous avons regardé ce petit délice.

"A la suite du choc provoqué par une rupture amoureuse, Ben devient insomniaque. Afin de mettre à profit ce temps supplémentaire qui lui est imparti, il décide de rejoindre l’équipe iconoclaste d’une supérette anglaise. Chaque employé, plus loufoque que son voisin, fait preuve d’imagination pour tromper le temps qui s’écoule désespérément lentement. Ben découvre alors qu’il a le pouvoir de figer le temps. Il en profite pour s’adonner à ce qu’il aime vraiment, dessiner la beauté féminine. Il semble bien que seul Sharon, la jolie caissière, ait le pouvoir de rompre ce charme..."

Un joli film tranquille, à la fois drôle et touchant. Dans la tête de Ben (c'est lui la voix off), on se retrouve dans un étrange univers. On voit les choses telles qu'il les trouve belles, et c'est bien sympa (il y a plein de filles avec des gros seins, quelle surprise !!!).
Un très bon moment, sans aucun doute.

Un jour sur terre



L'an dernier, nous avons été invité à une soirée au vieux campeur où nous avaient été présentés les films des lauréats du concours d'Antibes. C'était des films sous marins, absolument époustouflants et magnifiques. Alors quand j'ai vu la bande annonce de ce film, avec des prises de vues aussi belles, et notamment des scène marines, j'ai eu très envie d'y aller. La semaine dernière on n'avait pas pu, ce samedi, en compagnie de titsuisse et Jérôme, on y est allé.
Je ne suis pas déçue des images. Les scènes sont splendides, rien à dire. Par contre on aimerait savoir d'où elles viennent... les seules indications sont "1000m au sud du pôle nord" ou "1500m au sud de l'équateur", bref, la terre est vaste, donc c'est assez peu précis... Et puis les scènes sont un peu décousues, on passe d'une troupe d'éléphant en Afrique à un lynx dans une toundra enneigée... sans fils conducteur; ça manque un peu.
Enfin je me serais bien passée des moults messages politiques à la fins. Oui, la planète se réchauffe, enfin bon, je pense que pour ma part je fais suffisamment attention pour qu'en plus à la fin d'un film on ne vienne pas me faire la morale...
Voilà, mais sinon les images sont très belles et valent la peine d'être vues sur grand écran.

dimanche 28 octobre 2007

Le 20 novembre

Mercredi soir nous étions au théatre. La pièce que nous avons vue, courte, n'en était pas moins boulversante.

En Allemagne, le 20 novembre 2006, un jeune étudiant de 18 ans, Sébastien Bosse, tire aveuglément sur un groupe d'étudiants. Après avoir bléssé 9 personnes, il retourne son arme contre lui. Sur internet, quelques jours auparavant, il confiait son desarroi : un témoignage désepéré où il annonçait son sinistre dessein, un peu comme s'anime un dernier espoir d'être entendu...
Auteur et metteur en scène, Lars Noren s'empare de ce suicide programmé. Il décrit une sopciété "anthropophage" qui concasse ses individus les plus vulnérables...
D'une incroyable justesse, sans affectation, la comédienne Anne Tismer incarne le personnage du jeune adolescent.
L'exhaltation, la révolte, l'enfermement, l'humiliation, le désespoir s'impriment en négatif dans un monde où la peur de l'autre réveille les instincts les plus destructeurs...

"Ecole. Formation. Travail. Pension. Mort. C’est l’EFTPM. C’est grossièrement ce à quoi ressemblent toutes nos vies. C’est ce que nous impose une société conformiste, qui refuse la différence, une société capitaliste qui ignore la faiblesse. Pire, l’humilie. Sebastien Bosse ne veut pas faire partie du moule. Il ne l’a pas pu. Depuis l’âge de six ans, ses camarades se moquent de lui, et il nous importe au fond peu de savoir pourquoi. Mais son malaise est là. Il fait partie des faibles, ceux que l’on ne veut pas voir, dont on se moque.

« Vous êtes heureux, vous ? Tu es heureux parce que tu laisses un autre trimer à ta place, tu lui laisses faire le boulot de merde. »

Avec une justesse évidente, Anne Tismer, toute en retenue, fait vivre ce jeune homme de 18 ans, qui va montrer aux autres son existence en tuant, puis en se tuant. Pour ne pas qu’on l’oublie. Il ne se justifie pas, il s’explique.

Après le spectacle nous avons eu la chance de discutter une bonne demie heure avec l'actrice. Elle nous a expliqué comment elle jouait cette pièce devant des écoles, avec un but pédagogique et thérapeutique à la fois.
En sortant, et encore bien après, je reste sur un sentiment bizarre... dans quelle société vivons nous pour rendre les gens à ce point malheureux ?

Les rois de la glisse


C'est en rentrant de Tour le wekend dernier qu'on a regardé, en "avant première", ce petit film d'animation bien sympathique. Un film facile et plein de bon sentiments. Les animations sont remarquables, et l'eau est vraiment incroyablement bien faite...

Sur sa banquise, le jeune Cody rêve de devenir le champion du monde des surfeurs. Il espère qu'en intégrant le monde prestigieux de la compétition, il trouvera enfin le respect et l'admiration qu'il n'a jamais eus. Accompagné d'une équipe de reportage qui filme son incroyable aventure, Cody quitte son univers glacial pour rejoindre le paradis ensoleillé de l'île de Pin Goo où va se dérouler la compétition.
Sa rencontre avec un vieux surfeur surnommé "Geek" va changer son destin et donner un vrai sens à sa quête. Le jeune intrépide qui n'était venu que pour remporter une médaille va gagner bien davantage...

Paranoid park

On est allé voir ce film parce qu'il n'y avait plus de place pour "un jour sur terre", que j'avais très envie de voir et pour lequel Seb était d'accord de m'accompagner. Oui, pas avec grand enthousiasme, mais quand même. Bon, on se retrouve au ciné pile à l'heure, mais c'est les vacances, alors il y a beaucoup de monde... du coup il ne restait plus que le rang de devant, alors our voir un film aussi beau, c'est franchement dommage. Donc on s'est rabattus sur ce film, puisqu'il a été primé à Cannes (après rectification donc, non, rien à voir avec les Césars comme je l'avais dit précédemment, ce film a reçu un prix spécial à Cannes, merci Magali !!), et que Seb était bien tenté.

Alex, jeune ado aux états unis, et passionné de skate, tue par accident (et de façon assez dégeu, mais vraiment par accident) un agent de sécurité. Pour vider ce poid trop lourd, il se retrouve à écrire ce qui s'est passé, et nous suivons cette histoire au fil des lignes qu'il parvient à écrire.
C'est un beau film. Même si l'histoire n'est pas transcendante et que l'ensemble est un peu lent, avec de très longs plans immobiles, le film pose de bonnes questions face à un tel drame. La réaction d'ALex n'est certes pas exemplaire, mais elle se "justifie" tout au long du film. L'acteur principal est excellent, ce qui aide à pardonner les quelques longueurs.
En bref, j'ai bien aimé.

mardi 16 octobre 2007

Persepolis

En allant chez Delphine le weekend dernier, j'y ai trouvé le livre que j'ai envie de lire depuis que le film est sorti. Mami, qui voulait me le prêter, l'a cherché un bon bout de temps avant d'abdiquer, son livre avait disparu. Bon, il faut savoir quand même que mami donne (ou prête pour très longtemps) les livres qu'elle a aimé au premier qui a envie de les lire, du coup "persepolis" avait atterrit à Mannheim. Je l'ai ramené à Paris lundi matin, et durant les trois heures de train je l'ai lu, et fini. ça fait maintenant une semaine que Seb porte le pavé dans son sac tous les matins pour le lire dans le métro.
J'ai trouvé ça super. Je n'avais pas vu le film (je voulais lire la BD avant !!! puisque tous le monde me disais que le film était une copie conforme de la BD). Et je n'ai pas été déçue.
La petite Marjane est née en Iran, en 1970. Elle a connu le régime du Chah, puis la révolution islamique. Mais les répressions politiques, culturelles et religieuses sont bien plus qu’elle ne peut en supporter, elle qui a été élevée dans un environnement ouvert, aisé et cultivé. Rapidement, elle se prend donc le bec avec ses professeurs, qui ne savent que faire de cette enfant turbulente...

mercredi 10 octobre 2007

La tour sombre T4 : Magie et cristal

Nos amis sont toujours dans le train fou. Ils vont finalement arriver à se libérer et continuent leur chemin, suivant désormais le "rayon", qui doit les mener vers la Tour. Un soir en chemin, Roland se livre à eux et leur raconte une bonne partie de son passé. Commence alors l'histoire de Suzanne, et pendant les deux tiers du livre nous sommes plongés dans la vie de Roland à 14 ans... Là ça y est, on commence à y voir plus clair et à comprendre petit à petit de quoi il retourne (ou peut être est ce que je m'habitue vraiment au monde du bouquin...). Encore donc un tome passionnant, mais qui finalement ne se lit pas si vite parce que bon, il y a quand même quelques 857 pages à lire...

La tour sombre T3, Terres perdues

Je viens de terminer le tome 4 de la série, et en voulant mettre un petit mot dessus je me rends compte que je n'ai rien écrit sur le tome 3... zut, maintenant il est loin ...
Il me semble que dans cet "épisode", Roland notre ami le pistoléro qui n'est désormais plus seul puisqu'il a été chercher deux compagnons dans des mondes parallèles, commence à devenir fou. Dans un des mondes parallèles, il a sauvé Jacques le petit garçon du premier tome, et ne peut donc plus l'avoir rencontré "mort" dans cet épisode. Il doit donc le ramener dans son monde à lui...
S'ensuivent de moult aventures dans diverses cités, et une expérience encore bizarroïde avec un train fou, Blaine le mono, dont ils devront déjouer les pièges pour arriver à bon port. En chemin ils adopteront une petite bestiole, un "bafouilleux" (c'est un animal qui apprend à parler en écoutant les humains), qu'ils vont appeler Ote, et qui les suit dans leur quête de la tour, sans qu'on sache encore trop ce qu'elle est, cette tour...

mercredi 3 octobre 2007

Je suis né un jour bleu

En passant chez mes grands parents ce weekend, mami m'a donné ce livre à lire.

Dans cette "bibliographie", Daniel Tammet, attient du syndrôme d'Asperger (une forme particulière d'autisme, qu'on appelle aussi parfois "autisme de haut niveau" car il concerne souvent des gens qui ont un niveau intellectuel très élevé) raconte son enfance, la prise de conscience de sa différence, ses comportements et pourquoi il a besoin de ces rituels.
Il raconte ses découvertes, sa façon de "voir" les chiffres dans sa tête comme des paysages, et comment il réussit à apprendre une langue étrangère en une semaine...
Un livre très intéressant, qui donne un oeil différent sur l'autisme...

dimanche 30 septembre 2007

99 F

Samedi Lucille m'appelle pour me dire qu'elle est toute seule et cherche de la compagnie pour aller voir 99F le soir même. On va voir la bande annonce sur allociné, ça a l'air rigolo... Ok, on se retrouve donc pour la dernière séance samedi soir.
La salle est pleine, pourtant c'est un film qui a trouvé peu de publicitaire pour le vendre...
Octave, Jean Dujardin (avec OSS 117, c'est la deuxième fois que je trouve cet acteur très bien alors que vraiment au départ je le trouvais déplorable), est rédacteur publicitaire dans la plus grosse agence de pub mondiale. Il est couvert d'argent, de filles, de cocaïne... Le monde dans lequel il vit est un monde à la fois de course, de stress et d'efficacité, puisqu'il est chargé d'écouler des stock des produits des plus grandes entreprises du monde. Pour autant il vit dans un délire permanent (aidé par la cocaïne of course) qui lui permet de tout prendre... la tête dans les nuages, à tous les sens du terme (même celui du vide...).
C'est un film à la fois hilarant et désespérant. A la fois ultra réaliste et complètement dégenté. On y retrouve un portrait assez noir du monde publicitaire et de la vision des consommateurs que nous sommes. Une ambiance assez bizarre... Pourtant on a tous trouvé le film vraiment bien. Très bien filmé, très bien interprété, avec des petites subtilités géniales... A voir donc, si vous en avez l'occasion.

mercredi 26 septembre 2007

Meet the Robinson

Un petit film bien sympa que nous avons regardé en allant à Bordeaux.
Lewis, jeune orphelin et petit génie des inventions électroniques ne rêve que d'une chose, avoir une vraie famille. Il désespère se faire adopter un jour et décide d'inventer une machine qui lui permettrait de se souvenir du visage de sa mère avant qu'elle ne l'abandonne, afin de pouvoir la retrouver.
Le concours auquel il va participer pour présenter sa machine infernale va changer sa vie ...
A voir, très rigolo.

vendredi 21 septembre 2007

Projet de la matère, Odile DUBOC

ça y est, nous débutons la saison des spectacles à la maison des arts et de la culture.
Hier soir, le thème était à la danse. Deux spectacles coup sur coup, le premier assez court, le deuxième plus conséquent. Le premier m'a fortement déçue.. en fait, je n'ai rien compris; intitulée "5 easy pieces", des danseurs tout à fait communs se succédaient sur une scène sans réaliser quoi que ce soit de beau ou de surprenant, bref, gros bof... je n'ai pas compris, ce qui n'est pas grave quand je trouve le spectacle beau, mais ça n'était pas le cas.

Le second en revanche avait de quoi surprendre. Une ambiance paisible et apaisante sur un plateau déguisé en sorte de plage. Des coussins d'air énormes (on est partant pour en avoir des tout pareils dans le salon !!) sur lesquels se jettent les danseurs pour prendre de drôles de positions (genre y mettre la tête, ou les bras, que donc on ne voit plus). On entend des bruits d'eau, de vent, de sable qui glisse... et des sons parfois inidentifiables. Les danseurs (et cette fois ci ils sont impressionnants !!) sont initialement dans des poses incroyables, à la verticales ou les pieds en l'air, bougeant si peu qu'on les aurait jurés inhumains. Et puis petit à petit ils se glissent, se faufilent sur la scène, se roulent comme des galets ou des grain de sables emportés par le vent. Leurs gestes sont lents et c'est assez impressionnant de les voir se contorsionner ainsi.
Bon, lent est tout de même le maître mot de ce spectacle. On est ressortis contents, mais ... c'était un peu "mou" (bien que très tonique...).

mercredi 19 septembre 2007

Loin d'elle

Alors que nous sommes en pleine "semaine Alzheimer", et que j'assiste à des multiples réunions sur le sujet, je me rappelle que j'ai cet article en attente...d'un film vu début juin si je me rappelle bien.
L'histoire, c'est celle de Fiona et Grant, mariés depuis 45 ans. Fiona a des pertes de mémoire de plus en plus fréquentes. Apprenant qu'elle souffre de la maladie d'Alzheimer, elle décide de se faire admettre en maison spécialisée.
Rien que dans le synopsis de ce film est décrite la principale différence de réaction des gens face à cette maladie entre la France et le Canada. En France, il est exceptionnel qu'un internement se fasse sous la demande du patient... Dans la majorité des cas, c'est la famille qui, lorsqu'elle n'arrive plus à gérer le patient demande à ce que celui ci soit interné...
Le reste du film est assez touchant, mais finalement assez "exceptionnel". On ne peut tirer de cette histoire aucune conclusion générale sur l'évolution d'une telle maladie, le film devient une simple fiction, agréable et émouvante.

dimanche 16 septembre 2007

La fille coupée en deux

Hier soir alors que je devais aller à Choisy pour changer de place la voiture de papa (oui, c'est pas clair, mais bon il y a des choses comme ça hein, bon, bref), du coup hier soir on s'est retrouvé obligés d'aller passer une partie de la soirée à Choisy. Alors comme je sais qu'à Choisy le ciné, c'est pas cher, on en a profité pour regarder ce qui passait.
L'un des films qui me tentait, le dernier Chabrol, hop, on y va.
Bon. Dernièrement je crois que le septième art me déçois un peu... Une histoire certes chouette, qui aurait pû être très bien, parce que en plus le casting est sympa avec que des acteurs que j'apprécie, mais franchement... bof. C'est pas toujours bien filmé (des fois on se retrouve téléporté en plein milieu d'un même appel téléphonique d'un endroit à un autre...) et certains acteurs jouent comme des manches à balais. Dommage, vraiment dommage...

vendredi 14 septembre 2007

Sicko

Hier soir, alors que Seb avait une "soirée boulot", je me suis décidée à aller au ciné toute seule. Plusieurs films à l'affiche en ce moment me tentent, je me suis finalement décidée pour celui ci.
Bon, je ne sais pas si j'ai appris grand chose... J'ai en tout cas encore une fois redécouvert à quel point les américains sont stupides et égoïstes.
Il manque quelques éléments tout de même pour rendre ce film un peu plus réaliste. Le spectateur n'a aucune idée du prix des cotisations à la sécurité sociale ni aux Etats Unis ni dans aucun des autres pays cités. C'est donc difficile de comparer... en France les cotisations sécurité sociales sont chères, et en plus nous avons presque tous des mutuelles qui nous coûtent aussi très cher. Combien payent les américains par mois ? Par an ?
En France, il est clairement dit que TOUS les soins sont gratuits. Ok, mais tous les mois je paye une mutuelle, et quand j'achète des lunettes il m'en reste une part à charge. Je ne m'endète pas pour me soigner comme les américains, c'est vrai, et je trouve d'ailleurs normal de participer un peu à ma santé, mais il est faux de dire que tout est gratuit.
Il n'en reste pas moins que le comportement '"normal" des américains serait bien souvent considéré en France comme "non assistance à personne en danger" (ne pas prendre en urgence quelqu'un sous prétexte que son assurance maladie ne couvre pas les soins sur CET hôpital, et l'envoyer à l'autre bout de la ville pour qu'il meure en route... par exemple).
Bon, je reste sur ma faim, j'aurais aimé un film plus "documentaire" et moins dichotomiste (tout noir aux US, tout blanc et parfait en franc et en angleterre...). Interessant quand même...

lundi 10 septembre 2007

La tour sombre T2 : les trois cartes

A peine le premier tome fini, je me lance dans le second (dur dur les vacance en trecking quand même !!). Roland a fini par rattraper l'homme en noir qui lui avait tiré plusieurs cartes lui indiquant son destin, ou plutôt son "ka". L'oracle lui avait donné un nombre clé, le trois.
Le début du tome est violent, on ne sait pas comment le pistolero a atterri sur cette dangereuse plage mais il débute son aventure sur les chapeaux de roues, en se faisant attaquer par de monstrueux homards. Puis il part à la poursuite des "trois portes", correspondant aux trois cartes que l'homme en noir avait tirées pour lui. Ce tome apporte à Roland des compagnons avec qui il continue sa quête de la tour sombre.
L'histoire est toujours entraînante, on ne comprend encore pas tout, mais ça se construit petit à petit. On comprend qu'il y a des mondes parallèles en tout cas, où qui se chevauchent dans le temps sans qu'on ne sache trop comment.
Ce tome se lit plus rapidement que le premier finalement... et nous plonge bien dans le monde et le contexte de cette quête.

La tour sombre T1 : Le pistolero

Durant ces quinze jours de vacances, je me suis lancée dans la grande série de "La tour sombre", de Stephen King. C'est les premiers bouquins de cet auteur que je lis... Delphine nous a prété toute la série, alors durant nos après midi glandouile au camps je m'y suis mise.
Ce premier tome est assez bizarre. Il est facile à lire, bien qu'on ne comprenne rien à rien. Il y a ce gars, le "pistolero", qui poursuit une autre homme en noir. On ne sais pas pourquoi, ni d'où ils sortent l'un et l'autre, ni dans quel monde ils vivent ; parce que ça ressemble à notre monde à nous mais pas tout à fait, ils ont l'air d'avoir des pouvoirs magiques. Toujours est-il qu'on le suit, dans tout le bouquin, sans savoir pourquoi. Il semble être le héros mais on ne sait absolument rien de lui.
Finalement je me demande presque après coup comment l'auteur réussi à nous faire tenir tout le long du livre... mais finalement j'étais bien dedans. Et puis la suite est longue...

dimanche 26 août 2007

3 amis


Finalement on a eu vite fait nos valises hier, et du coup on a eu envie d'aller au cinéma. Forcément, c'est la première journée où il fait beau à Paris, on est pas logique... Mais bon, on va passer les 15 prochains jours au soleil, alors tant pis.
4 films pouvaient éventuellement nous tenter : "3 amis", "la maison" (avec Sergi Lopez), "persepolis" (dont j'ai entenud beaucoup de bien, mai aussi beaucoup de déception) et "la fille coupée en deux", le dernier de Chabrol, mais Seb n'était pas trop tenté. Les horaires ne pouvant pas décider pour nous (non seulement on a plein de temps, mais en plus à 10 min près ils sont identiques), j'ai dit le premier truc au guichet.
Finalement, boaf... Un film gentillet, qui ne prend pas la tête et ne fait pas trop réfléchir. Agréable, certes, mais bon, un peu trop mou et prévisible. Bon, donc on a tiré le mauvais numéro... Mais ça nous a permis d'aller nous balader du coté des jardins de Bercy, coin que j'aime beaucoup !!!

jeudi 23 août 2007

Le Dahlia Noir

Après être passé entre les mains de Seb, de Delphine et de Jérôme, je redécouvre ce livre que je n'ai pas encore lu. La couverture ne cache pas ses multiples voyages, j'aime bien rentrer dans un livre déjà lu et relu. Je le démarre lundi, nous somme jeudi, il y a 504 pages... Preuve que c'est un livre que j'ai agréablement dévoré.
Nous sommes donc entre 1946 et 1950. Bucky Bleichert, devenu flic après sa carrière de boxer, fait équipe avec son ancien rival Lee Blanchard au moment de l'abominable meurtre de Betty Short. Betty, également srunommée "le Dahlia Noir" parce qu'elle aimait se vétir de noir, est retrouvée nue, atrocement mutilée et coupée en deux dans un terrain vague. Les deux hommes se retrouvent embarqués dans l'enquète, qui envahira progressivement leurs deux vies et les mélera l'une à l'autre... Le livre est pleins de rebondissements, et d'autres histoires parallèles à cette enquète. Tous les maillons se retrouvent de manière inattendue à la fin.
Les descriptions sont crues et parfois sacrément écoeurantes. La description du premier cadavre en l'occurrence est absolument affreuse, à en grimacer dans le métro... à m'en tenir les deux seins (non non pas touche à mes seins...). Hommes imaginez simplement que quelqu'un vienne vous découper le penis et les couilles au scalpel alors que vous êtes attaché à un poteau, vivant. Bref, je vous vois bien serrer les cuisses.... c'est à peu près la même chose.
Bon, heureusement tout n'est pas aussi abominable, sans quoi je n'aurais jamais fini le livre. ça part quand même à la base d'une histoire vraie. Et l'enquête est bien ficelée. Ames sensible s'abstenir (remarquez, je me considère comme une âme sensible et j'ai quand même bien aimée, même prévenue au départ qu'il y aurait du sang et des trucs dégueu, donc bon...), donc non, tout le monde peut y aller. ça m'a donné envie de voir le film d'ailleurs...

dimanche 19 août 2007

Hommes entre eux

Dernière fournée des livres prétés par mami... Un homme, Paul Hasselbank, en phase terminale d'une maladie incurable, part à la recherche de sa femme qui l'a quitté il y a trois ans. Il s'embarque au coeur de l'Ontario, à North Bay. De fil en aiguille il va retrouver l'amant de sa femme, un "homme entier" qui chasse à l'arc les cerfs de son domaine, et va se retrouver trois jours chez lui, bloqué par une tempête de neige, sans ses médicaments, fievreux et délirant...
Une drôle d'histoire, commencée il y a trois jours, et terminée en rentrant du cinéma tout à l'heure... Bien écrite, angoissante, dans laquelle on ne sait pas trop qui chasse qui ni même vraiment pourquoi...
Le décors semble toutefois magnifique et est superbement bien décrit : on sent le froid bordant ce grand lac, on entends les craquements de la neige sous les pas des personnages... Une curiosité qui vaut le cuop d'être lue.

Le fils de l'épicier

Après un weekend "épuisant" qui a débuté vendredi, mariage et glandouille le lendemain à choisy, à passer des repas super agréable en famille à être morts de rire en permanence, nous avons décidé de clore le weekend en allant au cinéma (petite pensée pour Delphine et Jérôme que nous aurions bien retrouvé là bas aussi...). Seul film à l'affiche qu'aucun d'entre nous n'avait vu : le fils de l'épicier, dont nous avions vu la bande annonce en allant voir ratatouille. En plus il y a l'actrice qui jouait dans "les chansons d'amour', film que j'avais adoré, alors...
On s'y retrouve donc, pour voir un film assez sympa finalement, pas trop tordu, un peu rigolo juste ce qu'il faut pour une hisotoire somme toute pas très marrante, mais qui finit bien. Un bon moment, qui nous a permis de mettre le nez dehors aujourd'hui !!! En plus, comme la pluie omniprésente durant ces mois d'été a fait capoter toute l'opération "paris plage", la mairie de paris se rattrappe et propose à tous les parisien 3 jours de cinéma à 3 euros la place... à 4 nous en avons donc eu pour 12 euros !!! ça vallait donc le coup, et en rentrant j'ai bouquiné...

jeudi 16 août 2007

Chaleur du sang

"Dans un hameau du centre de la France, au début des années 1930, un vieil homme se souvient. Après avoir beaucoup voyagé dans sa jeunesse, Silvio se tient à l'écart, observant la vie des campagnes, le cours tranquille des vies paysannes brusquement secoué par la mort et les passions amoureuses.
Devant lui, François et Hélène Érard racontent leur première et fugitive rencontre, le mariage d'Hélène avec un vieux et riche propriétaire, son veuvage, son attente, leurs retrouvailles. Lorsque leur fille Colette épouse Jean Dorin, la voie d'un bonheur tranquille semble tracée. Mais quelques mois plus tard, c'est le drame.
L'un après l'autre, les lourds secrets qui unissent malgré eux les protagonistes de cette intrigue vont resurgir dans le récit de Silvio, jusqu'à une ultime et troublante révélation..."

Encore un livre prêté par mami, et lu avec plaisir ces derniers jours... Une histoire assez troublante, bien écrite, avec quelques longueurs par moment mais qui ne tarissent pas la qualité du livre. L'intrigue est surprenante et la fin complètement inattendue. Les personnages se rapprochent les uns des autres au fur et à mesure qu'on découvre les "sercets", l'histoire est vraiment bien ficelée.


mercredi 15 août 2007

Le labyrinthe de pan


"Espagne, 1944. Fin de la guerre. Carmen, récemment remariée, s'installe avec sa fille Ofélia chez son nouvel époux, le très autoritaire Vidal, capitaine de l'armée franquiste. Alors que la jeune fille se fait difficilement à sa nouvelle vie, elle découvre près de la grande maison familiale un mystérieux labyrinthe. Pan, le gardien des lieux, une étrange créature magique et démoniaque, va lui révéler qu'elle n'est autre que la princesse disparue d'un royaume enchanté. Afin de découvrir la vérité, Ofélia devra accomplir trois dangereuses épreuves, que rien ne l'a préparé à affronter..."

Occupation du retour de notre weekend à Tour en petit-tchou-tchou-brouette-qui-roule-pas-vite.
Quand ce film est sorti, j'avais vu une bande annonce monstrueuse avec des bestioles immondes, genre cet ogre abominable, ou ce faune assez sombre.... Je n'aime pas particulièrement passer 1h30 recroquevillée au fond de mon fauteuil de cinéma avec les mains devant la figure pendant toutes la durée du film,du coup ce film ne me tentait pas du tout.

Et puis j'en ai entendu dire beaucoup de bien, et surtout que ça ne faisait pas si peur que ça. Alors quand Seb me l'a proposé, j'ai tenté le coup. Et finalement, c'était une très bonne idée. Oui, il y a des moments assez durs, mais l'ensemble forme un film poétique, magique, triste et beau tout à la fois. Triste oui, mais plein d'espoirs et de rêves... Un conte de fée sombre, dans un monde de brutes et c'est le cas de le dire. Un très bon film avec en plus des acteurs que jaime bien (Segri Lopez notamment).
Une bonne surprise finalement.

vendredi 10 août 2007

Harry Potter and the deathly hallows

I am going to live this post almost empty... for those who didn't read the book yet, I am not going to "spoil' it... Iwas actually a little disapointed by the last chapter, but it was still a pleasent moment reading the book. The writting is still the same, and of course I couldn't stop reading. And during three days, all my free moments were fulled by the reading of the story !!!
So, have a nice moment with Harry Potter, and see you in october !!

jeudi 9 août 2007

Ratatouille

Quelle histoire, mais alors quelle histoire !!!
Moi qui aime la cuisine, je suis ressortie de ce film ravie, amusée, rassasiée de sourires et de rires !!
C'est un film drôle, inattendu, bien ficelé et remarquablement bien animé (ces petites bêtes ont un poil soyeux qui les rend absolument craquantes...).
Un petit chef d'oeuvre...
Remy donc, petit rat maigrichon, attendrissant et gourmet, rêve de devenir un grand chef cuisinier... Le hasard, la chance, les rencontres vont l'aider à réaliser le grand dicton de son idole, "anyone can cook" !!! A voir, vraiment !!!

jeudi 26 juillet 2007

Harry Potter et l'ordre du Phoenix


Et oui, quand même, l'incontournable !! Un peu tardivement, pour éviter les foules en délire, nous sommes donc allés voir le 5ème épisode. Bon, le livre est loin derrière, on sait déjà que dans celui d'après l'une des pierres de cette saga se fait assassiner par celui en qui on commençait tout juste à avoir confiance, alors il faut se laisser replonger dans l'histoire qui a lieu avant cette première tragédie... Et finalement, je ne suis pas resortie déçue du tout, contrairement à pas mal de gens autours de moi... L'ambiance est fidèle au bouquin, oui c'est sombre, oui ça fait un peu peur, mais sincèrement le livre aussi ... Et je confirme, ça n'est encore pas un film pour enfants !!!
Bien, maintenant passons à cette dernière année à Pouldard, on nous prédit des morts... Un prochain article !!!

mercredi 25 juillet 2007

Ouest


Résumé du livre

XIXe siècle dans l’Ouest, pays reculé, terre de marécages où brume et humidité troublent les esprits autant qu’elles étouffent les secrets. Le baron de L’Aubépine fait la révolution dans son salon, à coup de lettres au grand Hugo, à l’idole exilée. Il court la dentelle le long des corridors quand Lambert, son garde-chasse, court le gibier dans ses bois. Un chien parmi les chiens celui-là, soucieux de sa famille. Un homme simple qui s’efforce de ne pas penser, de fermer les yeux sur les excentricités de son maître. L’affrontement de ces hommes que tout oppose, c’est la folie contre le bon sens, la passion contre la raison, qui se terminera en carnage...

François Vallejo touche avec une acuité déconcertante à la complexité des caractères, à la duplicité des âmes. Il y a l’histoire, bien sûr, sombre et retorse, il y a l’écriture, surtout, d’abord déconcertante puis envoûtante, vivante, angoissante. Véritable montée en puissance tragique, chaque nouveau chapitre est l’occasion de s’enfoncer un peu plus dans les bois denses, dans l’atmosphère moite de l’Ouest. La tension devient presque insupportable, suffocante à mesure que le rythme s’emballe. Le verbe est incisif, les phrases courtes. Le souffle se coupe, l’angoisse atteint des sommets. Et pourtant, impossible de s’interrompre, il faut savoir, percer les mystères, comprendre les drames qui se déroulent à l’abri des murs du château ou sous le couvert des arbres. Chapeau monsieur Vallejo.

Et oui, mon nouvel emploi à la sncf me laisse du temps... voilà (une partie, n'exagérons rien ) de mon travail de la journée !!! Un livre envoûtant, mais qui laisse quand même un arrière goût de "bizarre", dans la tête...


Porporino (ou les mystères de Naples)

Résumé
Ne cherchez pas Porporino dans les annales des castrats de l'opéra napolitain de la fin du 18ème siecle. C'est le narrateur inventé de cette autobiographie imaginaire, qui en dit long sur les fastes de Naples au temps de sa splendeur. On y croisait alors le jeune Mozart, ou le vieux Casanova...

Au fil de ce roman cultivé, audacieux (et, il faut le dire, parfois un peu long...), Dominique Fernadez fait danser une époque, tout en livrant une profonde méditation sur la liberté d'un être "prodigieusement enrichi d'avoir échappé à l'obligation d'être un homme !".
Un beau roman, à lire sans scrupules parfois en diagonale...